Présentation de la suite de logiciels mecaflux:

Heliciel distingue deux principaux types d 'hélices:

1: Les hélices de captage, destinées à capter l'énergie cinétique d'un fluide. Exemples:

  • eolienne Les éoliennes et les moulins à vent sont munis d'hélices captant l'énergie contenue dans le vent.
  • turbine KaplanLes turbines à hélices du type Kaplan sont des hélices captant l'énergie cinétique d'un courant d' eau.
  • hydrolienneles hydroliennes sont des hélices immergées qui captent le l'énergie des courants marins
  • 2:Les hélices propulsives destinées à fournir de l'énergie au fluide . Exemples:

  • ventilateurles ventilateurs et ventilation fournissent de l'énergie à l'air en l' accélérant.
  • ship propellershelice avionles hélices des avions ou les hélices de bateaux accélèrent le fluide dans lequel ils se déplacent, la variation de la quantité de mouvement de l'air ou de l'eau génère la force propulsive par réaction sur l'hélice.
  • pompe axialeLes pompes axiales ou pompe a hélice ou encore hélicoïdes fournissent de l'énergie en augmentant sa pression
  • Lexique helice eolien

    Le lexique du livre "le grand livre de l'éolien" de Paul Gipe aux éditions "Le moniteur", nous donne une idée de la richesse et de l'abondance d'informations de cet ouvrage de référence en matiere d'énergie éolienne.

    Abreuvement du bétail : application importante pour les petites éoliennes et les petits systèmes photovoltaïques dans les Grandes Plaines américaines, la pampa argentine et les
    steppes d’Asie centrale. L’abreuvement du bétail est essentiel à sa survie sur ces prairies semi-arides, et un apport suffisant en eau est essentiel à la prise de poids.

    Abonnés : clients des compagnies d’électricité.

    Accalmie : calme. Période sans vent.

    Accélération du vent : augmentation de la vitesse du vent liée aux caractéristiques du terrain, comme la courbure d’une colline.Caractéristiques du terrain, comme un col montagneux étroit,
    qui augmentent la vitesse du vent.

    Accouplement souple : transmission flexible en torsion qui absorbe les charges maximales de couple par un déplacement du multiplicateur ou des couplages.

    Acoustique : étude du son.

    Accumulation par pompage : moyen de stockage de l’électricité hors pointe par le pompage de l’eau en amont dans un réservoir. En période de pointe, cette eau passe à travers une turbine hydro-électrique pour générer de l’électricité.

    Acuité visuelle : netteté de la perception visuelle.

    ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de
    l’énergie.


    Advanced Wind turbine (AWI) : littéralement, éoliennes innovantes. Terme adopté par le département américain de l’Energie (Deo) et le National Renewable Energy Laboratory
    pour désigner une catégorie d’éoliennes conçue au début des années 1990. Ce nom a été déposé par un bénéficiaire des subventions. La société et les éoliennes en question n’existent plus.

    AEI : Alternative Energy Institute , West Texas A & M University Canyon, Tous. Dote
    un centre d’essai d’éoliennes.

    Aermotor : nom commercial de l’éolienne à pales multiples la plus connue parmi celles fabriquées en Amérique du Nord.

    Aéroélasticité ; étude de l’effet des forces aérodynamiques sur les corps clastiques, comme les pales des éoliennes.

    Aérofrein : dispositif aérodynamique, tel que pale à bout pivotant, frein aérodynamique ou parachute, permettant deralentir la vitesse du rotor d’une éolienne. Volet de bord de fuite ou frein aérodynamique. Mécanisme de dégradation des performances aérodynamiques d’une pale d'éolienne permettant de limiter la vitesse du rotor et le couple par grand vent.

    Aérogénérateur : autre nom de l’éolienne en usage en Europe.
    une interprétation stricte du terme porte à croire qu’un aérogénérateur est une machine qui génère de l’air. Un aérogénérateur est une éolienne utilisée pour produire de l’électricité.

    Aéromoteur : éolienne de pompage américaine adaptée pour effectuer des tâches autres que le pompage.

    Aéroturbine : turbine à vent. Synonyme d’aérogénérateur ; formé selon la même structure.

    Agression sonore : perturbation liée au bruit. A un impact moindre qu’un bruit interférant avec une activité, comme le sommeil ou la communication.

    AID : Agency for International Development (Agence pour le
    dévdoppernent in:err,ational), Etats-Unis.

    AIE : Agence internationale de l’énergie (Vienne).

    Ailerons : diminutif d’aile ; signifie "petites ailes". Gouvernes situées vers l’extrémité des ailes. Lorsque l’aileron d’une aile monte, l’aileron de l’autre aile descend. Sur les avions. les volets hypersustentateurs sont disposés après les ailerons, plus près de l’emplanture. Les volets de
    chaque côté du fuselage bougent dans le même sens, souvent vers le bas. Ils permettent d’augmenter la traînée pour ralentir la vitesse de l’air. Le terme ailerons s’applique également aux volets mobiles disposés à l’extrémité du bord de fuite des pales d’éoliennes pour limiter la puissance par grand vent.

    Aimants permanents à base de terres rares : aimants permanents fabriqués à partir d’éléments métalliques dont les numéros atomiques sont compris entre 57 et 71, les lanthanides. Les concepteurs des éoliennes utilisent parfois des aimants permanents à base de terres rares, tels que ceux fabriqués à partir d’un composé néodyme-fer-bore, car leur densité magnétique est supérieure à celle des aimants classiques à base d’oxyde de fer.

    Alignement d’éoliennes : parc d’éoliennes de différentes hauteurs alignées verticalement ou horizontalement en fonction du vent dominant.

    Alignement des pales à l’arrêt : technique censée diminuer le désordre visuel causé par les éoliennes bipales, consistant à arrêter les rotors de toutes les éoliennes d’un parc dans la même position, de préférence horizontale. Proposé pour la première fois par des paysagistes de l’Ecole polytechnique de l’université de Californie, à Pomona, au milieu des années 1980.

    Altamont Pass : col de basse altitude séparant la vallée californienne de Livermore de la vallée de San Joaquin à environ 80 km à l’est de San Francisco. Cette région est l’une des plus
    grosses productrices d’électricité éolienne au monde : 0,8 à 1,1 TWh par an au début des années 2000.

    Alternateur : générateur produisant un courant alternatif.

    Alternateurs à aimants permanents : générateurs utilisant des aimants permanents pour produire le champ magnétique. La plupart des petites éoliennes sont équipées d’alternateurs à
    aimants permanents.

    Altitude-densité : terme aéronautique correspondant au changement de densité de l’air en fonction de l’altitude et de la température.

    Aluminium : métal léger passé sans grand succès du secteur aéronautique au secteur éolien, où il est entré dans la composition des pales d’éoliennes. Ce métal mou a subi des ruptures de
    fatigue lors de son utilisation dans des applications éoliennes et n’est plus utilisé dans les pales des éoliennes commerciales.

    Amis de la Terre, les : groupe environnemental international implanté dans la plupart des pays développés.

    Amortissement des mouvements d’orientation : diminution ou retardement du mouvement d’orientation.

    "Ampère (AMP) : unité de courant électrique équivalant à un débit de charges électriques de 1 coulomb par seconde ou au courant constant transféré par une tension de 1 volt appliquée à une résistance de 1 ohm.

    Amp-heure : mesure de la capacité de stockage des batteries. Un amp-heure va délivrer 1 ampère de courant pendant une heure à la tension de la batterie. Les amp-heures multipliés
    par la tension de la batterie donne des wattheures correspondant à l’énergie électrique stockée.
     

    Ancrage de hauban : support conçu pour l’ancrage des haubans d’un mât haubané.

    Anémomètre : instrument de mesure et d’affichage de la vitesse du vent. Ce terme est souvent limité au capteur de mesure du vent, mais il englobe en fait le capteur associé à un dispositif
    d’affichage.

    Anémomètre à coupelles : dispositif de freinage aérodynamique à axe vertical servant à mesurer le vent, qui fonctionne à l’aide de coupelles montées sur des bras radiaux. C’est la forme de capteur de mesure de vent la plus répandue.

    Angle d’attaque : angle formé par la corde d’un profil et le vent relatif, ou vent apparent.

    Angle de conicité : sur une éolienne classique, angle formé par un plan perpendiculaire à l’axe de rotation. L’existence d' angle est due à l’apparence du rotor de la plupart des
    éoliennes sous le vent. En effet, le rotor balaie une surface légèrement conique, dont le sommet est le moyeu.

    Angle d’incidence de la pale : angle formé par la corde et la direction du mouvement.

    Angle d’orientation : angle autour d’un axe vertical, formé par la direction du vent et l’axe du rotor d’une éolienne à axe horizontal.

    Atlas des vents : ensemble des cartes des ressources éoliennes régions par régions

    Autoeffacement : système de commande du rotor utilisé sur les petites éoliennes classiques dont l orientation est assurée par gouvernail le rotor se rabat automatiquement vers l'arrière par
    grand vent. Cela peut être réalisé à l’aide d’une girouette ,ou en décentrant l 'axe du rotor a l'aide d un pivot ou d un axe  de rotation. Le couple est contrebalance par des poids ou
    ressorts sur les éoliennes américaines ou par des charnières entre le gouvernail et la nacelle.

    Auto excitation : excitation interne du champ d’un générateur, par opposition à une excitation par une source externe.

    Autopsies aviaires : autopsies des oiseaux.

    AWEA : American Wind Energy Association. Association américaine regroupant des professionnels de l’industrie éolienne.

    Axe : arbre soutenant les ailes d’un moulin à vent européen traditionnel. Les axes de la plupart des moulins hollandais étaient en bois et étaient constitués d’une seule pièce. Les moulins allemands, danois et britanniques utilisaient des axes constitués d’une, de deux ou de trois pièces, en bois ou en métal.


    Axe d’orientation : axe vertical autour duquel tourne la nacelle d’une éolienne à axe horizontal en réponse aux changements de direction du vent.


    Axe du rotor : axe autour duquel tourne le rotor d’une éolienne.Sur les éoliennes classiques, l’axe du rotor est presque horizontal ; sur les éoliennes Darrieus, il est vertical.


    Axe vertical : pivot autour duquel tourne le rotor d’une éolienne classique pour s’orienter ou se placer face au vent.


    Azimut : angle formé par une direction donnée et la direction d’un objet tournant autour d’un axe vertical. S’applique souvent àl’orientation d’une éolienne à axe horizontal. Voir également
    Lacet.


    Bagues collectrices : série d’anneaux métalliques utilisés pour trans-
    mettre un courant électrique ou des signaux d’un arbre rotatif
    à un arbre fixe. Utilisées sur la plupart des petites éoliennes
    pour transférer l’électricité produite par le générateur de la
    nacelle, qui tourne en réponse aux changements de direction
    du vent, à des conducteurs fixes dans le mât. Les éoliennes de
    taille moyenne utilisent un enroulement contrôlé des câbles
    électriques à la place des bagues collectrices pour conduire
    l’électricité du générateur à la terre.


    Bail : contrat autorisant l’utilisation d’un bien pour une période
    donnée en échange du paiement d’un loyer ou d’une rede-
    vance. Voir également Redevance.


    Barre d’armature : barre de renforcement ou tige utilisé pour ren-
    forcer le béton.


    Base de la pale : portion de la pale la plus proche du moyeu ou
    portion de l’aile la plus proche du fuselage. La bride est un
    arbre reliant la pale au moyeu.


    Bâti de la nacelle : cadre. Châssis sur lequel sont fixés le généra-
    teur, le multiplicateur et les autres composants d’une
    éolienne. Cadre de la nacelle d’une éolienne sur lequel repose
    le rotor et les autres composants.


    Battelle Pacific Northwest Laboratory : laboratoire privé situé à
    Richland, dans l’Etat de Washington, travaillant pour le
    compte du département américain de l’Energie et spécialisé
    j dans l’évaluation des ressources éoliennes américaines.


    Battelle a délégué ses fonctions en termes de ressources
    éoliennes au National Wind Technology Center du National
    Renewable Energy Laboratory.


    Battement : mouvement de la pale dans et hors du plan de rota-
    tion d’un rotor à axe horizontal.


    Betz, Albert : aérodynamicien allemand originaire de Gôttingen.
    Il a découvert que la meilleure éolienne ne pourra jamais
    capter plus de 16/27 (0,593) de l’énergie totale du vent.
    Ainsi, la limite de Betz est le rendement maximal théorique
    d’une éolienne.


    BLM : Bureau of Land Management (Etats-Unis). Agence fédé-
    raie administrant les terrains publics à l’ouest des Etats-Unis.
    Ii touche une redevance pour les projets éoliens des cois de
    San Gorgonio et de Tehachapi.


    BMFT : Bundesministenium FUr Forschung und Technologie.
    Ministère allemand du Développement technologique.
    Promoteur original du programme de subventions
    “250 MW”, désormais administré par le Bundesministenium
    fUr Bildung, Wissenschaft, Forschung und Technologie
    (BMBF).

    Bois composite : assemblage de blocs de bois ou de bois de placage
    et de polyester ou de résines époxy pour la fabrication des
    pales d’éoliennes.


    Bonneville Power Administration : agence publique de commer-
    cialisation de l’énergie desservant la côte nord-ouest des
    Etats-Unis.


    Bora : vent arctique soufflant parfois en rafales violentes accom-
    pagnées de grains descendant des montagnes d’ex-
    Yougoslavie vers la mer Adniatique.


    Bord d’attaque : avant d’un profil aérodynamique. Zone du profil
    qui rencontre en premier le vent relatif.


    Bord de fuite : bord opposé au bord d’attaque sur un profil aéro-
    dynamique.


    Bout de pale : partie de la pale située à l’opposé du moyeu et de la
    base de la pale.


    BPA : Voir Bonneville Power Administration.


    Bras transversal : partie de la structure d’une éolienne à axe ver-
    tical et à rotor cylindrique qui supporte les pales.


    Bride : terme presque archaïque désignant la barre ou tige reliant
    les pales au moyeu sur les premières éoliennes. Aujourd’hui, la
    plupart des éoliennes utilisent un système de fixation des pales
    différent.


    Brise : vent généré par la différence de température entre la terre
    et de grandes étendues d’eau. Pendant la journée, la terre se
    réchauffe plus vite que l’eau. Ce phénomène entraîne la for-
    mation d’une brise soufflant de la mer vers la terre (brise de
    mer). La nuit, la terre se refroidit plus vite que la mer, géné-
    tant une brise soufflant de la terre vers la mer (brise de terre).


    Brise de mer : vent léger soufflant de la mer vers la terre, généré
    par la différence de température entre la terre et la mer. Vent
    diurne par opposition à la brise de terre, qui est un vent foc-
    turne. Voir Brise.


    Brossage : brushing en anglais. Déformation des branches des
    arbres et des buissons dans les zones de grand vent oià “les
    rameaux plient sous le vent comme les poils d’une fourrure
    qui aurait été brossée dans un sens”. Le brossage est l’indica-
    teur le plus sensible de la vitesse et de la direction du vent. Le
    “port en drapeau” (flagging) et le “fléchissement” (throwing)
    indiquent des vitesses de vent supérieures à celles responsables
    du brossage. (Putnam).


    Bruit : son indésirable.


    Bruit acoustique : sons parasites audibles ou non.


    Bruit ambiant : niveau de bruit de fond.


    Bruit blanc : bruit couvrant la totalité du spectre de fréquences.


    Buffalo Ridge : accident topographique de basse altitude partant
    de Watertown, dans le Dakota du Sud, en direction du sud-
    ouest et traversant le sud-ouest du Minnesota jusqu’au Spinit
    Lake, dans l’Iowa. Le long de la partie “minnesotienne” du
    Buffalo Ridge, les ressources éoliennes ont suffit à fournir
    60 % de l’électricité consommée dans l’Etat en 1990.


    Bundesverband Windenergie : association fédérale allemande de
    propriétaires d’éoliennes. Plus grande association de ce type
    dans le monde. Parfois traduit par “Association allemande de
    l’énergie éolienne”. Toutefois, il ne faut pas la confondre avec
    les associations professionnelles de l’énergie éolienne (Wind
    energy trade associations) officiant dans les pays anglophones,
    car souvent, ces dernières représentent uniquèment les fabni-
    cants d’éoliennes et les promoteurs de parcs éoliens.


    BuRec : Bureau of Reclamation (Etats-Unis). Agence fédérale
    d’aménagement du territoire de l’ouest des Etats-Unis,
    ponsable de la construction des grands réservoirs dans les
    Rocheuses. Les agents fédéraux du BuRec ont souvent envi-
    sagé d’utiliser ces réservoirs pour stocker l’électricité éolienne.
    A construit la piteuse éolienne WTS4 Hamilton Standard, un
    mastodonte de 4 MW situé près de Medicine Bow, dans le
    Montana, orpheline depuis de nombreuses années.


    BWE : voir Bundesverband Windenergie.


    BWEA : British Wind Energy Association. Association profes-
    sionnelle britannique du secteur éolien.


    Câble de manutention : corde utilisée pour monter et descendre
    du mât le matériel léger et les outils.


    Câble stabilisateur : câble léger permettant de stabiliser les charges
    difficiles à manier hissées par une grue. Les câbles stabilisateurs
    permettent d’éviter que le rotor soit endommagé lorsqu’il est
    hissé jusqu’à la nacelle.


    Câble tressé à plat : corde épaisse utilisée temporairement comme
    hauban ou servant à monter ou descendre les équipements
    lourds d’un mât.


    Calme : période sans vent.


    Cambrure : mesure de la courbe formée par une section de profil,
    telle que le rapport de la distance entre le sommet de la
    courbe et la corde et la longueur de la corde.


    Cantilever : poutre, tuyau ou autre structure en porte-à-faux,
    c’est-à-dire soutenus ou ancrés à une seule extrémité. Un
    tuyau non haubané, autoporteur ou un mât tubulaire sont en
    porte-à-faux. Toutes les éoliennes modernes à axe horizontal
    utilisent des pales en porte-à-faux. Les pales sont fixées au
    rotor en un seul endroit, la tige.


    CanWEA : association canadienne de l’énergie éolienne.


    Capacité de pointe : unités de production utilisées pour répondre à
    la demande de pointe d’électricité. Par le passé, les unités de
    pointe étaient caractérisées par des coûts d’investissement
    faibles mais des dépenses courantes importantes. Elles mali-
    saient généralement des turbines à gaz, qui leur permettaient de
    démarrer et d’être exploitées rapidement au maximum de leur
    capacité.


    Capacité de suivi de puissance : mesure de la réponse des compa-
    gnies d’électricité à une variation de la charge. Lorsque celle-
    ci augmente, le système répond en augmentant la production
    des unités existantes ou en augmentant le nombre d’unités en
    fonctionnement. Lorsque la charge diminue, le système met
    hors fonction certaines unités ou diminue la production des
    unités en fonctionnement.


    Capacité moyenne : puissance d’une éolienne exprimée en kW,
    obtenue en multipliant la puissance nominale de l’éolienne
    par son facteur de charge pour une période donnée.


    Capitaux propres : composante du bilan représentant le droit de
    propriété sur les actifs, après déduction des passifs externes.
    Les investisseurs acceptent les risques liés à l’investissement
    dans l’espoir de faire des profits.


    Caractéristiques électriques : description normalisée des caractéris-
    tiques de l’électricité produite par une éolienne et délivrée à la
    charge, comme la tension, la phase et le type de courant.
    L’American Wind Energy Association recommande de l’inclure
    dans la documentation technique du produit.


    Caractéristiques nominales : caractéristiques arbitraires d’une
    éolienne en kilowatts. Voir Puissance nominale.


    Carénage : structure entourant le rotor d’une éolienne, servant à
    concentrer ou augmenter le flux de vent afin de capter davan-
    tage d’énergie. Structure utilisée pour dévier le vent autour
    d’un objet tel qu’un mât, afin de réduire la traînée ou les tur-
    bulences.


    Carénage de la nacelle : élément d’isolation acoustique et de pro-
    tection des monteurs par mauvais temps sur les éoliennes de
    taille moyenne.


    Carénage du multiplicateur : désigne généralement le boîtier
    métallique entourant un multiplicateur. Voir Multiplicateur.
    CAT : Centre for Alternative Technology (pays de Galles). Centre
    des énergies de remplacement. Chaque année, 60 000 à
    90 000 touristes visitent l’exposition consacrée aux énergies
    de remplacement qui se tient au CAT.
    CC : voir Courant continu.

    CE : Communauté européenne (aujourd’hui Union européenne).


    CEC : California Energy Commission, située à Sacramento.


    Deuxième agence de l’énergie du monde, après le départe-
    ment américain de l’Energie. Responsable du choix du site
    d’implantation des centrales.


    Cellules photovoltaïques : cellules solaires. Photopiles. Plaquettes
    de silicium stratifiées, qui convertissent directement la lumière
    du soleil en courant continu.


    Centrale de base : centrale fournissant une partie constante de la
    demande d’électricité pendant la journée.


    Centrale électrique de grande puissance : installation produisant
    de larges quantités d’électricité répondant aux besoins de
    toute une région, par opposition à des sources de production
    d’électricité dispersées.


    Centrale éolienne : parc regroupant plusieurs éoliennes en un seul
    site et formant une seule entité, comme les turbines à vapeur
    d’une centrale à charbon. Tout groupe d’éoliennes utilisé pour
    produire de l’électricité.


    Centrale fonctionnant en semi-base : centrale électrique utilisée
    pour répondre aux variations quotidiennes ou saisonnières de
    la charge électrique. Lutilisation annuelle moyenne de ce
    type de centrale est inférieure à celle des centrales de base,
    mais supérieure à celle des centrales de pointe.


    Centre for Alternative Technology : voir CAT.


    Cervantès : auteur du roman Don Quichotte, qui raconte l’histoire
    d’un noble délirant se battant contre des moulins à vent dans
    les plaines espagnoles de la Manche.


    Chaînette : forme d’une corde fixée aux deux extrémités et affaissée
    sous l’effet de la gravité. Forme d’une corde en rotation. De
    nombreux rotors Darrieus paraboliques utilisaient des pales
    dont la forme approchait celle d’une chaînette pour diminuer
    les contraintes de flexion.


    Charge : demande d’énergie électrique.


    Charge de délestage : charge de lissage. Dans une série de charges
    alimentées par une éolienne, charge électrique dont le niveau
    de priorité est le plus bas ; charge utilisée pour absorber les
    excédents de production ; charge utilisée pour maintenir la
    tension ou la fréquence souhaitée sur un réseau isolé.


    Charge de pointe : charge ou force maximale exercée sur une structure,
    ou consommation maximale dans un système d’alimentation.
    Charge diversifiée : mélange de différents types de dispositifs
    fonctionnant à l’électricité. Au sens résidentiel, différents
    appareils électriques et électroniques, par opposition à la
    charge de chauffage et de chauffe-eau électrique.


    Charges de secours : charges électriques secondaires alimentées
    uniquement lorsque les charges principales ne sont plus en
    mesure de répondre à la demande. Voir également Charge de
    délestage.


    Chargeur de batterie éolien : éoliennes produisant du courant
    continu direct ou rectifié, généralement de petite taille, utili-
    sées dans les systèmes autonomes et comportant des batteries
    de stockage.


    Chinook : vent chaud, sec et puissant descendant le versant est
    des montagnes Rocheuses.


    Cisaillement : force exercée perpendiculairement à l’axe longitu-
    dinal d’une barre, d’une poutre ou d’une tige.


    Cisaillement du vent : variation de la vitesse du vent en fonction de
    l’altitude. Voir également Gradient de la vitesse du vent.


    CNRC : Conseil national de recherches du Canada.


    Coefficient de gradient vertical de la vitesse du vent : nombre
    déterminé empiriquement à partir de la rugosité de surface et
    utilisé dans le modèle en loi de puissance pour estimer les varia-
    tions de vitesse du vent en fonction de l’altitude. Voir Loi de
    puissance. Le coefficient de gradient vertical des prairies des
    Grandes Plaines américaines est égal à un septième environ.


    Coefficient de puissance : Cp. Quotient de l’énergie captée par une
    éolienne par l’énergie du vent. Mesure de l’efficacité aérodyna-
    mique du rotor. Les rotors utilisant des profils aérodynamiques
    modernes et exploités à la vitesse périphérique de survie ont un
    coefficient de puissance compris entre 0,35 et 0,45 Cp.


    Coefficient d’utilisation du terrain : mesure de la surface de terrain
    utilisée par les éoliennes par rapport à la puissance installée, la
    surface balayée ou la production annuelle. Les parcs ouverts,
    tels que les parcs européens caractérisés par un espacement de
    8 diamètres de rotor sur 10 diamètres de rotor, occupent
    100 m2 de terrain par m2 de surface balayée. Les parcs plus
    denses, comme les parcs californiens, n’utilisent que 20 m2 de
    terrain par m2 de surface balayée, pour un espacement de 3 sur
    6 diamètres de rotor.


    Collecteur : dispositif concentrant le flux de vent qui frappe le
    rotor. Voir Concentrateur de flux. Les collecteurs se sont
    révélés trop encombrants et trop chers pour les applications
    éoliennes. Les avantages procurés par un collecteur peuvent
    être obtenus à moindre coût en augmentant la surface balayée
    par le rotor sur une éolienne classique.


    Colonne descendante : tuyau galvanisé à intérieur lisse, dans
    lequel se déplace la tige de pompage des pompes éoliennes.
    Commission de service public : Public utiliiy commission ou Public
    service commission. Organisme public de réglementation de
    l’électricité et des autres monopoles publics.


    Commutateur de transfert : commutateur électrique permettant de
    déconnecter du réseau les abonnés d’une compagnie d’électri-
    cité pour les connecter à un système de production d’électricité
    indépendant. Fréquemment utilisé dans l’Amérique rurale
    pour fournir de l’électricité en cas de panne du système de dis-
    tribution d’électricité.


    Commutation par le réseau : forme de conversion électronique
    qui utilise la forme de l’onde du courant alternatif pour
    ~ déclencher les dispositifs électroniques tels que les thyristors.


    Compagnie municipale d’électricité : compagnie d’électricité
    détenue par une municipalité et ses citoyens, par opposition aux
    compagnies d’électricité privées, dont les propriétaires peuvent
    résider n’importe où, et aux compagnies nationales d’électricité.


    Compagnie publique d’électricité : compagnie d’électricité sous la
    propriété du peuple, d’une nation, d’un Etat ou d’une autre
    entité géographique.


    Compagnies privées : entreprises privées de services publics à but
    lucratif


    Compatibilité avec le réseau : production de courant alternatif
    conformes aux prescriptions d’une compagnie d’électricité en
    termes de tension et de fréquence.


    Concentrateur de flux : dispositif permettant en théorie d’ac-
    croître le flux d’air à travers le rotor d’une éolienne par effet
    Venturi. Appelé collecteur lorsqu’il est face au vent et diffuseur
    lorsqu’il est sous le vent.


    Condensateur : dispositifde stockage d’une charge électrique. Les
    condensateurs sont utilisés pour augmenter le facteur de puis-
    sance des générateurs à induction. Les condensateurs des
    éoliennes sont souvent dimensionnés de manière à com-
    penser la puissance réactive des générateurs lorsque la charge
    est nulle.


    Conditionnement de puissance : traitement ou conversion de
    l’électricité produite par un générateur ou délivrée par un sys-
    tème de distribution. Voir également Convertisseur synchrone.
    L’électricité produite par les éoliennes à vitesse variable est
    généralement de fréquence et de tension variables. Dans la plu-
    part des systèmes, cette électricité doit être conditionnée ou
    traitée avant de pouvoir être utilisée par des dispositifs nécessi-
    tant une fréquence et une tension constantes.


    Conducteurs : câbles métalliques utilisés pour transmettre
    l’électricité.


    Conduit : tuyau en métal ou en plastique protégeant les conduc-
    teurs contre d’éventuels dommages.


    Cône de rotation : surface balayée par l’axe longitudinal des pales
    du rotor d’une éolienne sous le vent classique. La forme
    conique permet à la fois l’élimination de certaines charges de
    flexion et l’orientation des éoliennes sous le vent sans qu’il y
    ait besoin d’une girouette ou d’un système mécanique
    d’orientation. Le cône est plus apparent sur les éoliennes sous
    le vent, mais il est également présent sur certaines éoliennes
    face au vent. Il est moins marqué sur ces dernières car il existe
    un risque que les pales entrent en collision avec le mât. Les
    rotors face au vent des gros aérogénérateurs ont une forme
    conique, ce qui permet d’éloigner les pales du mât.


    Configuration de l’éolienne : type et nombre de pales, emplace-
    ment par rapport au mât et axe de rotation du rotor.


    Connexion au réseau : connexion électrique d’une éolienne au
    réseau de distribution et de transmission d’une compagnie
    d’électricité, par opposition à un système de production indé-
    pendant, qui n’est pas raccordé au réseau électrique général.
    Consommables : produits consommés au cours d’une phase nor-
    male d’exploitation et de maintenance d’une éolienne (fluide
    hydraulique, lubrifiants, filtres, etc.).


    Consommation spécifique de chaleur : quantité de chaleur néces-
    saire pour produire 1 kWh d’électricité dans une centrale
    thermique. La consommation spécifique de chaleur d’une
    centrale classique s’élève à environ 2 500 kcal par kWh. La
    consommation spécifique d’une centrale moderne à cycle
    combiné se monte à environ 1 750 kcal par kWh.


    Contacteurs : relais électriques servant à établir un contact entre
    un aérogénérateur et le réseau des compagnies d’électricité.


    Contrainte de flexion : contrainte créée lorsqu’une charge fait fié-
    chir ou plier une poutre cantilever. La poussée du vent sur
    une pale du rotor entraîne l’apparition d’une contrainte de
    flexion au niveau~ de la jonction entre la bride de la pale et le
    moyeu.


    Contrat à prix fixe : paiement de l’électricité éolienne à un tarif
    prédéfini pendant une période de temps donnée. La loi alle-
    mande sur les énergies renouvelables définit un prix fixe pour
    les cinq premières années du contrat. Voir également Tarif


    Contrepoids : sur les éoliennes monopales, masse utilisée pour
    contrebalancer la masse et la poussée de la pale unique.


    Contrôle de la survitesse : mécanisme, dispositif ou combinaison
    de systèmes permettant de limiter la vitesse maximale du rotor
    pour empêcher son autodestruction.


    Contrôle de l’orientation : orientation du rotor face au vent ou
    hors du vent ou limitation de l’orientation. Il existe deux types
    de mécanismes de contrôle de l’orientation des éoliennes : les
    mécanismes actifs et les mécanismes passifs. Les mécanismes
    passifs utilisent la force du vent pour orienter la nacelle en
    fonction des changements de direction, alors que les méca-
    nismes actifs répondent au signal d’un capteur pour diriger la
    nacelle face au vent ou hors du vent.


    Contrôleur de charge : voir Régulateur, Tension.


    Convertisseur : voir Onduleur.


    Convertisseur synchrone : dispositif de conditionnement de puis-
    sance permettant de synchroniser la fréquence et la tension de
    l’électricité éolienne avec celles du réseau et, lorsque c’est néces
    saire, de convertir le courant continu en courant alternatif.

    Coopérative : forme de propriété commune. Répandue au
    Danemark, en Allemagne et aux Pays-Bas pour l’achat et l’ex-
    ploitation d’éoliennes.


    Cornouailles : comté d’Angleterre, auquel appartient l’extrémité
    sud-ouest du pays, balayée par les vents. La première centrale
    éolienne britannique a été construite en Cornouailles, près de
    Camelford.


    Côté au vent : côté face au vent. La neige est clairement balayée du
    côté au vent des montagnes.


    Côté sous le vent : côté à l’abri du vent. La neige s’accumule du
    côté sous le vent d’une montagne.


    Couche limite : zone située entre un fluide (air) qui se déplace par
    rapport à une surface. Dans cette zone, la vitesse du fluide
    n’est ni celle du fluide ni celle de la surface, mais se situe entre
    les deux.


    Couplage en triangle : couplage triphasé. Chaque phase est
    connectée à deux conducteurs d’alimentation. (Hugh Piggott).


    Couple : force rotative. Force produisant un mouvement rotatif ou
    force créée par un mouvement rotatif. Lorsqu’une clé est uti-
    lisée pour serrer un boulon, le couple (la force multipliée par le
    bras de levier) est appliqué au boulon. Pour la même quantité
    de force, le couple augmente si le bras de levier augmente.
    L’énergie est le produit du couple et de la vitesse de l’arbre en
    tours par minute. Pour transmettre une quantité égale
    d’énergie, un arbre rotatifpeut fonctionner soit à grande vitesse
    et à faible couple, soit à basse vitesse et à couple élevé. Lorsque
    la taille des rotors augmente, leur vitesse de rotation diminue.
    Par conséquent, pour transmettre la puissance disponible, le
    couple doit augmenter. La taille de l’arbre augmente propor-
    tionnellement au couple. Avec un couple plus élevé, un arbre
    de diamètre important est nécessaire pour résister à la force qui
    cherche à le tordre.


    Couple du rotor : couple de force mettant en rotation le rotor
    autour de son axe. Sur une éolienne, le couple est fonction de
    la portance et de la distance entre le moyeu et l’endroit où la
    portance est produite.


    Courant : flux d’électricité (I) mesuré en ampères.


    Courant alternatif (AC) : courant électrique dont le sens ou
    polarité s’inverse périodiquement. Sa fréquence est de 60 Hz
    sur le continent américain et de 50 Hz ailleurs.


    Courant alternatifredressé : courant continu produit par le passage
    d’un courant alternatif à travers une diode, un dispositif élec-
    tronique qui ne laisse passer le courant que dans un seul sens.


    Courant continu (CC) : courant électrique circulant dans une
    direction. Voir également Courant alternatif


    Courant monophasé : courant alternatif comportant une seule
    composante ou onde de tension. Les zones rurales d’Amérique
    du Nord sont généralement desservies par des lignes de distri-
    bution monophasées. La plupart des éoliennes interconnectées
    au réseau électrique fournissent un courant triphasé.


    Courbe annuelle des vitesses classées : représentation graphique de
    la durée pendant laquelle la vitesse du vent est supérieure ou
    égale à une vitesse donnée ; le temps est porté en abscisse et les
    vitesses du vent en ordonnée.


    Courbe d’apprentissage : diminution des coûts de production au
    fur et à mesure que le volume augmente. Une des premières
    manifestations de ce phénomène remonte à la production du
    modèle T de Ford. Pendant les années 1970, la courbe d’ap-
    prentissage a souvent servi de justification aux dépenses
    publiques engagées pour des éoliennes coûteuses de plusieurs
    mégawatts. Toutefois, les éoliennes construites n’ont jamais
    été assez grandes pour réaliser des économies selon ce prin-
    cipe. La validité de la courbe d’apprentissage pour les grandes
    éoliennes n’a donc jamais pu être démontrée.

    Courbe de fréquence de la vitesse du vent : représentation gra-
    phique de la distribution des fréquences du vent.


    Courbe de productivité : graphique représentant la production
    d’une éolienne en fonction de la vitesse du vent. Voir Courbe
    de puissance.


    Courbe de puissance : graphique représentant la puissance instan-
    tanée d’une éolienne en fonction de la vitesse du vent. Ces
    mêmes données sont souvent exposées dans un tableau présen-
    tant la puissance instantanée à différentes vitesses de vent com-
    prises entre la vitesse d’entrée en production et la vitesse de
    coupure. La courbe hypothétique ou théorique prend la forme
    d’un graphique au tracé bien net, avec la puissance en
    ordonnée et la vitesse du vent en abscisse. Toutefois, le tracé
    réel ressemble plutôt à un nuage de points. Les courbes de puis-
    sance issues des essais sur le terrain sont élaborées à partir de la
    moyenne pondérée des mesures effectuées lors de l’accélération
    et du ralentissement du rotor.

    Courbe des puissances classées : représentation graphique de
    l’énergie du vent dans le temps.
    Courbe des vitesses classés : courbe de la vitesse du vent et de la
    durée pendant laquelle le vent souffle dans un certain intervalle
    de vitesses.

    Couronne d’orientation : engrenage équipant les éoliennes utilisant
    un système d’orientation actif.

    Court-circuit : contact accidentel établi sans interposition d’une
    résistance électrique entre les conducteurs d’un circuit élec-
    trique, entraînant un flux de courant excessif ou dangereux.
    Coût constant de l’énergie : coût hors inflation. Egalement
    nommé coût réel de l’énergie. Le coût en monnaie constante
    est inférieur au coût en monnaie courante.

    Coût de production de l’électricité : coût du kWh sortie centrale.

    Coût de l’électricité à la sortie de la centrale. Ne tient pas
    compte des coûts de transmission et de distribution.

    Coût du cycle de vie : coût total d’une technologie depuis son
    installation jusqu’à son démantèlement. Le coût initial des
    énergies renouvelables est plus élevé que celui des centrales à
    combustibles fossiles, mais leur coût de cycle de vie est sou-
    vent inférieur car le coût des combustibles évolue.

    Coût du service : coût supporté par les compagnies d’électricité
    pour fournir la puissance nominale, les lignes de distribution
    et les transformateurs. Prend généralement la forme d’une
    charge fixe sur la facture de la compagnie d’électricité, quelle
    que soit la consommation. Le coût du service doit être payé
    même si le consommateur n’utilise pas du tout d’électricité,
    parce que la compagnie entretient les installations, qu’elles
    soient utilisées ou non.

    Coût du système hors éolienne : dans une centrale éolienne, coût
    des composants autres que la turbine, le mât et l’installation.
    Inclut, entre autres, les conducteurs, les transformateurs, les
    postes et l’interconnexion.

    Coût évité : selon la loi fédérale américaine, coût marginal
    d’énergie et de structure qu’une compagnie d’électricité paie-
    rait en produisant elle-même ou achetant auprès d’une autre
    source l’électricité qu’elle achète à une installation de produc-
    tion indépendante. Somme des coûts fixes (centrale, lignes de
    transmission par exemple) et des coûts variables (combustible
    par exemple) évités par la compagnie lorsqu’une installation
    décentralisée lui fournit de l’énergie.

    Coût global actualisé de l’électricité : mesure utile pour comparer
    les technologies énergétiques possédant des caractéristiques
    semblables. Généralement utilisé pour comparer les coûts des
    combustibles fossiles à ceux des ressources renouvelables,
    mais cet usage est erroné, car le coût global actualisé ne prend
    en compte ni l’évolution des prix des combustibles ni le
    risque environnemental. Coût actualisé de la production
    d electricite au cours de la vie d une eolienne ou d une cen
    traie éolienne, comprenant le coût installé, le coût des fonds
    propres et de l’endettement, les coûts d’exploitation et de
    maintenance et le coût de l’alimentation.

    Coût marginal : coût de production d’une unité supplémentaire.

    Coût nominal de l’électricité : inclut les effets de l’indexation des
    coûts et de l’inflation. Supérieur à un coût exprimé en monnaie
    réelle ou constante.
    Coût réel de l’électricité : coût du kWh électrique exprimé en
    euros constants de l’année de mise en service du moyen de
    production.

    Coûts environnementaux : coûts monétaire et non monétaires
    dus à l’impact d’une technologie sur l’environnement. Les
    coûts environnementaux sont souvent non monétaires. Par
    exemple, les coûts associés à l’impact climatique du réchauf-
    fement planétaire, causé par les émissions de C02 des com-
    bustibles fossiles, ne se reflètent pas dans le prix des énergies
    fossiles. Voir également Coûts sociaux et Coûts externes.

    Coûts externes : coûts non monétaires attribués à une techno-
    logie, tels que les coûts d’extraction, de traitement et de com-
    bustion d’un combustible fossile, qui ne se reflètent pas dans
    son prix. Les coûts externes incluent à la fois les coûts sociaux
    et environnementaux.

    Coûts sociaux : coûts non monétaires découlant des effets directs et
    indirects d’une technologie sur le bien-être de l’homme. Voir
    également Coûts externes.

    Crédit de capacité : quantité d’énergie qu’une ressource intermit-
    tente, telle qu’une éolienne, peut fournir. Contrairement à
    une idée reçue, une part de la capacité d’un aérogénérateur,
    qu’il est possible de déterminer statistiquement, peut être
    assignée à la fourniture d’énergie lorsque c’est nécessaire.
    Cette part de la capacité peut compenser une part équivalente
    de la puissance nominale conventionnelle. Ainsi, les éoliennes
    remplacent non seulement le combustible mais également
    une certaine part de la capacité. Pour la plupart des régimes
    éoliens tempérés, le crédit de capacité est identique au facteur
    de charge.

    Crédit d’impôt : selon le droit fiscal américain, un crédit d’impôt
    réduit directement la dette fiscale. Différent de la déduction
    d’impôt, qui diminue le revenu net imposable et ne réduit
    donc la dette fiscale que de manière indirecte. Pour un cornai-
    buable américain, un crédit d’impôt d’un dollar équivaut à une
    réduction d’un dollar après impôt.

    dB : décibel. Echelle logarithmique utilisée en électronique et en
    acoustique pour décrire la différence de puissance ou d’inten-
    sité entre deux niveaux. Equivaut à 1 0 fois le logarithme du
    quotient des deux niveaux, c’est-à-dire 10 log (P1/P2). En
    acoustique, le son le plus faible pouvant être perçu par
    l’oreille humaine, le seuil d’audibilité, est égal à O dB. Le seuil
    de la douleur est de 120 dB.

    Décibel : voir dB.

    Déclassement : dans le secteur éolien, se réfère au démontage des
    éoliennes et de leurs mâts, au minimum. Dans certaines juri-
    dictions, le déclassement nécessite également le démantèle-
    ment de tout ou partie des fondations et des installations
    connexes.

    Décrochage aérodynamique : décollement du flux d’air au-dessus
    d’un profil aérodynamique, causé par un angle d’attaque trop
    important et entraînant une diminution de la portance et une
    augmentation de la traînée. Ce phénomène est dangereux en
    aéronautique, mais il peut être mis à profit pour limiter la puis-
    sance du rotor d’une éolienne.

    Déduction fiscale : selon le droit fiscal américain, une déduction
    fiscale diminue le revenu net imposable. Elle diminue donc la
    dette fiscale proportionnellement au barème d’imposition. Une
    déduction d’un dollar équivaut à une déduction de 0,30 dollar
    après impôt pour un contribuable imposé à 30 %.

    DEFU : Danske Elvørker Forenings Udredningsafdeling.
    Association de recherche des compagnies d’électricité danoises.
    Demande d’énergie : quantité d’énergie nécessaire pour satisfaire
    les besoins d’un secteur économique donné.

    Densité de l’air : masse de l’air par unité de volume. Au niveau de
    la mer, la densité de l’air est égale à 1,225 kg/m3. La densité
    de l’air diminue au fur et à mesure que l’altitude ou la tem-
    pérature augmente.

    Densité de puissance : mesure de la puissance des ressources
    éoliennes en watts par mètre carré (W/m2). Quantité d’énergie
    dans une veine de vent de 1 m2.

    Densité énergétique : flux d’énergie éolienne balayé par m2.

    Déséconomie d’échelle : augmentation des coûts proportionnelle
    à l’augmentation de la taille. Par exemple, au-dessus d’une
    certaine taille, la mise en service des grandes éoliennes coûte
    plus cher que celle des éoliennes de taille moyenne, car elle
    nécessite l’utilisation de grues spéciales.

    Désincitation : ce qui fait renoncer à une action. Le coût initial
    des éoliennes n’incite pas à les utiliser, même si par la suite
    leur fonctionnement ne nécessite pas de carburant.

    Développement par action sur la demande : évolution technolo-
    gique liée à une ouverture du marché ou à la demande d’un
    produit. Par opposition au développement par action sur l’offre
    par la R et D et les opérations de démonstration.

    Développement technologique ascendant : description appliquée
    par le chercheur danois Peter Karnøe à un style de développe-
    ment technologique caractérisé par une myriade de décisions et
    d’actions ayant pour résultat une croissance progressive de la
    technologie, comme cela s’est passé pour la technologie éolienne
    au Danemark. Contraste avec ce que Peter Karnøe appelle déve-
    loppement “descendant”, caractérisé par une prise de décision
    centralisée et la recherche de “percées” technologiques, comme
    le programme éolien du département américain de l’Energie.

    Développement technologique descendant : commandement et
    conduite du développement technologique par une organisa-
    tion centralisée, telle qu’une. agence gouvernementale ou une
    autre grande institution.

    Devise du moulin : plaque ornementale placée sous l’arbre pri-
    maire, face au vent, sur la plupart des moulins à toit tournant,
    et servant à afficher un proverbe ou le nom du moulin.

    DEWII : Deutches Windenergie Institut. Institut allemand de
    l’énergie éolienne.

    Diagramme de Campbell : représentation graphique des fré-
    quences naturelles d’une éolienne en fonction de la vitesse de
    rotation du rotor.

    Diamètre du rotor : sur les éoliennes à axe horizontal, diamètre du
    disque balayé par le rotor et perpendiculaire à l’axe de rotation.
    Sur les éoliennes à axe vertical, distance maximale perpendicu-
    laite à l’axe de rotation. Sur éoliennes Darrieus à rotor parabo-
    lique, correspond à l’équateur de l’ellipse balayée par le rotor.
    Sur les éoliennes à rotor cylindrique, correspond approximative-
    ment à la longueur du bras transversal du rotor. Couramment
    utilisé pour décrire la taille d’une éolienne. En général, plus le
    diamètre du rotor est important, plus la quantité d’énergie
    captée est grande, car la surface balayée par le rotor d’une
    éolienne classique augmente avec le carré du diamètre.

    Diffuseur : dispositif sous le vent qui augmente le flux de vent à
    travers le rotor. Voir Concentrateur de flux.

    Digue : levée. Ouvrage de génie civil servant à protéger un port.
    La plupart des digues peuvent accueillir des éoliennes. La pre-
    mière centrale éolienne “offshore” a été construite sur les
    digues de Zeebrugge, en Belgique. Elément paysager linéaire
    répandu dans la plaine d’Allemagne du Nord bordant les pol-
    ders. Aux Pays-Bas et en Allemagne, des éoliennes ont été ins-
    tallées sur ou le long des digues.

    Diode : soupape électronique ne laissant circuler le courant alter-
    natif que dans un seul sens. Dans les alternateurs automa-
    tiques, les diodes servent à produire du courant continu pour
    charger la batterie. Les diodes sont utilisées aux mêmes fins
    dans les petites éoliennes équipées d’alternateurs.

    Dioxyde de carbone : produit de la combustion d’un combustible
    fossile. Polluant non réglementé. Pour produire un kilowatt-
    heure d’électricité, une éolienne n’émet pas de dioxyde de car-
    bone, contre environ 0,5 kg pour une centrale à gaz et
    environ 1 kg pour une centrale à charbon.

    Disponibilité : exprimée en pourcentage. Nombre total d’heures
    pendant lesquelles une éolienne est disponible pour l’exploi-
    tation divisé par le nombre total d’heures de la période prise
    en compte.

    Disponibilité ajustée : période pendant laquelle une éolienne est
    disponible pour l’exploitation, après élimination des périodes
    et des arrêts de service liés à des événements imprévus.

    Dispositif d’effacement : forme de protection contre les vitesses
    excessives utilisée sur les moulins à vent traditionnels à lattis
    ou à voiles gréées permettant au meunier de ferler les voiles.
    Sur les petites éoliennes équipées d’un gouvernail, déplace-
    ment du gouvernail vers le rotor ou l’inverse, de manière
    qu’ils se retrouvent parallèles. Ce dispositif permet de pro-
    téger l’éolienne contre les vents forts ou de la préparer à une
    période d’inactivité.

    Dispositifs antirapaces : dispositifs variés visant à empêcher les
    oiseaux de proie de se percher sur les mâts en treillis des
    éoliennes de l’Altamont Pass, en Californie.

    Distance de recul : zone tampon entre les éoliennes et les limites
    d’un site éolien destinée à réduire les perturbations visuelles
    causées par les éoliennes dans un paysage.

    Distance de sécurité : zone tampon entre les éoliennes et les limites
    d’un site éolien destinée à protéger le public de tout danger réel
    ou perçu lié à la présence d’éoliennes.

    Distorsion harmonique : distorsion indésirable des ondes sinusoï-
    dales de tension et d’intensité du courant alternatif produit
    par une compagnie d’électricité. Les harmoniques sont source
    de préoccupation du fait des dommages qu’elles peuvent
    causer aux équipements des compagnies d’électricité et de
    leurs clients. (Robert Putnam).

    Distribution de Rayleigh : répartition théorique des vitesses de vent
    dans le temps. La distribution de Rayleigh est un cas particu-
    lier de la distribution de Weibull, où la constante de Weibull
    est égale à 2 et la forme de la distribution dépend uniquement
    de la vitesse moyenne du vent :
    f (VR) = dV (~rI2) (V/Vmoy2) exp [-ir/4 (VtVmoy) 2j
    où dV correspond à la largeur de l’intervalle de vitesse, V à la
    vitesse de l’intervalle, et Vmoy ~ la vitesse moyenne du vent.

    Distribution de Weibull : idéalisation mathématique de la distri-
    bution des vitesses du vent dans le temps : durée pendant
    laquelle le vent souffle à une vitesse donnée.
    f (V) = k/C (V/C) k-i exp E- (V/C) k]
    ois f (V) est la fréquence d’apparition de la vitesse (V) dans une
    distribution de fréquences, (exp) est la fonction exponentielle
    de base e, C est le paramètre d’échelle empirique de Weibull
    en m/s, et k est le facteur de forme empirique de Weibull.
    Distribution des fréquences de la vitesse du vent : nombre d’appa-
    ritions du vent à des vitesses discrètes ou durée pendant
    laquelle le vent souffle à ces vitesses. Présentée sous la forme
    d’un tableau ou d’un graphique. Sous forme graphique, la
    vitesse est portée en abscisse et le nombre ou la durée des appa-
    ritions en ordonnée.

    District de Zaan : site situé sur la rivière Zaan dans la province de
    la Hollande du Nord avec la plus forte concentration de mou-
    lins à vent pendant l’âge d’or des Pays-Bas. Les historiens attri-
    buent la naissance de la Révolution industrielle aux quelque
    700 moulins à vent utilisés le long du Zaan au xvii’ siècle.
    Diversité des sources d’énergie : mélange des technologies de pro-
    duction d’électricité. Conformément au credo écologiste,
    selon lequel la diversité induit la stabilité, les réseaux élec-
    triques utilisant plusieurs sources de production sont plus
    stables que ceux dépendant d’une seule centrale ~ou d’une
    seule source d’alimentation.

    DoE : Department ofEnerg~ Département américain de l’Energie.

    DTI : Department ofTrade and Industry (Royaume-Uni).
    Durée d’appel : durée pendant laquelle il existe une demande
    d’électricité.

    Dynamique : branche de la mécanique qui étudie les forces et
    leurs effets sur un objet en mouvement. Dans le contexte de
    l’énergie éolienne, ce terme fait référence à l’interaction entre
    les forces exercées sur les pales d’un rotor ou sur les autres
    composants d’une éolienne et le mouvement qui s’ensuit.

    Dynamo : générateur de courant continu.

    Ebeltoft : gare maritime de la côte est de la péninsule danoise du
    Jutland. Seize turbines sont installées sur la digue du port, fai-
    sant de ce dernier la deuxième centrale “offshore” du monde.
    Les revenus générés par les éoliennes de la municipalité 5cr-
    vent à améliorer les infrastructures portuaires.

    Echelle de Beaufort : échelle non conventionnelle caractérisant la
    force du vent, créée par l’officier de marine Sir Francis
    Beaufort (1774-1857). L’échelle utilise des exemples courants
    de l’action du vent, tels que le flottement des drapeaux ou le
    mouvement des arbres sur une échelle de zéro (vent calme)
    à 12 (ouragan, vents à 120 km/h).

    Eclipse : nom de l’éolienne installée dans les gares des Grandes
    Plaines américaines à la fin du xixe siècle.

    ECN : Energieonderzoek Centrum Nederland. Fondation néer-
    landaise de recherche sur l’énergie. Principale centre gouver-
    nemental de recherche sur l’énergie éolienne aux Pays-Bas.

    Economies de combustibles : combustibles non consommés ou
    consommation compensée par la production d’électricité
    éolienne. L’utilisation de l’énergie éolienne permet de réaliser
    des économies de combustible et de puissance installée.
    J usque dans les années 1 990, la majeure partie de la valeur
    attribuée à l’énergie éolienne par les compagnies d’électricité
    correspondait aux économies de combustible.

    Economies d’échelle : diminution des coûts liée à une augmenta-
    tion de taille.

    Ecrêtement des pointes : méthode visant à diminuer les besoins en
    puissance de réserve par une régulation ou un contrôle lors de
    la mise en service des charges.

    EDF : Electricité de France.

    E & M : exploitation et maintenance.

    Effacement vertical : forme de commande du rotor sur les petites
    éoliennes classiques ; le rotor s’incline verticalement vers le
    gouvernail par grand vent. Ce mouvement est contrebalancé
    par des poids, des ressorts ou une conception méticuleuse de
    l’axe d’articulation. Voir également Dispositif d’effiicement et
    Autoeffacement.

    EFC : composite époxy-fibre de carbone.

    Effet d’accélération : augmentation de la vitesse du vent induite par
    des caractéristiques du terrain, comme la courbure d’une colline.

    Effet de couloir : accroissement du rendement lié au passage de l’air
    à travers l’interstice entre un bec ou profil auxiliaire et une aile
    ou profil secondaire. L’effet de couloir a été remarqué pour la
    première fois sur les bateaux à voiles gréées, ou la misaine dirige
    le flux d’air directement sur la grand-voile, améliorant sa
    productivité.

    Effet de parc : accumulation des effets de sillage engendrés par les
    éoliennes d’un parc les unes par rapport aux autres.

    Effet Magnus : poussée créée par le vent circulant à travers un
    cylindre en rotation. Le cylindre en rotation agit comme un
    profil aérodynamique. L’effet est comparable à celui d’une balle
    de tennis liftée ou slicée.

    Effet stroboscopique : émission par la nacelle ou les pales d’une
    éolienne de flashs de lumière vive, semblables à ceux émis par
    une lumière stroboscopique. Au fur et à mesure que le rotor
    tourne, les flashs se répètent à un rythme qui rappelle celui
    des lumières stroboscopiques des discothèques.

    EFV : composite époxy-fibre de verre.

    Electrification rurale : raccord au réseau électrique des régions
    rurales qui ne l’étaient pas. Nécessitait auparavant la
    construction systématique de nouvelles lignes électriques
    pour raccorder les zones rurales à la centrale. Aujourd’hui, il
    est également possible d’utiliser des systèmes autonomes ou
    indépendants, notamment des systèmes hybrides éoliens-
    photovoltaïques.

    Electro-aimant d’excitation : électro-aimant ou aimant perma-
    nent utilisé pour produire un champ magnétique dans un
    générateur électrique.

    Electro-aimants : aimants dont le magnétisme est produit par le
    passage d’un courant électrique. Contrairement aux aimants
    permanents, les électro-aimants peuvent être contrôlés en
    agissant sur le courant.

    Electrocution (accident du travail) : décès lié au passage de l’élec-
    tricité à travers l’organisme. Accident du travail touchant le
    personnel travaillant avec l’électricité éolienne.

    Electrocution des oiseaux : cause majeure de décès parmi les
    oiseaux de proie, notamment les rapaces, se produisant
    lorsque l’oiseau entre en contact avec un conducteur et la
    masse ou deux conducteurs d’une ligne à haute tension.
    Comme les oiseaux de proie aiment se percher en hauteur, ils
    se posent souvent sur les piliers ou les tours de transmission,
    oit ils entrent en contact avec les conducteurs sous tension.

    Electrolyse : utilisation d’un courant électrique pour séparer les
    molécules d’hydrogène et d’oxygène qui composent l’eau.
    Mode d’utilisation de l’électricité éolienne, pour produire de
    l’hydrogène qui servira de carburant de transport.

    Electrolyte : composé chimique qui conduit le flux d’électrons.

    Electronique de puissance : dispositifs électroniques utilisés dans
    les systèmes de conditionnement modernes de l’électricité. Par
    exemple, les thyristors et les transistors bipolaires à grille isolée.

    Elément fini : système d’analyse de la mécanique des structures et
    des fluides dans lequel un système mécanique tel que la pale
    d’une éolienne est divisé en éléments discrets connectés les
    uns aux autres à des points discrets.

    Elingues : sangles en nylon, câbles d’acier équipés de boucles à
    chaque extrémité ou boucles simples en nylon, utilisés pour
    soulever les équipements lourds à l’aide d’une grue.
    Fréquemment utilisées lors de l’assemblage et de l’érection
    d’une éolienne.

    ELKRAFT : compagnie de production et de transmission d’élec-
    tricité desservant la moitié est du Danemark, dont la
    Zélande.

    Eloignement au rotor : distance entre un point d’une pale et l’axe
    du rotor, perpendiculaire à l’axe du rotor.

    ELSAM : compagnie de production et de transmission d’électri-
    cité desservant la péninsule danoise du Jiitland.

    Emballement : voir Survitesse.

    Emissions de bruit : création de vibrations audibles ou non par
    une éolienne et ses composants, notamment celles du rotor et
    de la transmission. Voir Niveau depuissance sonore.

    Emissions évitées : dans le contexte de l’énergie éolienne, émis-
    sions polluantes qui auraient été générées par une centrale à
    combustibles fossiles et par l’extraction, le traitement et le
    transport des combustibles qui l’alimentent.

    Emissions polluantes : dans le contexte de l’énergie éolienne,
    sous-produits de l’extraction, du traitement, du transport et
    de la consommation de combustibles pour produire de l’élec-
    tricité. Les seules émissions produites au cours du cycle de
    production de l’électricité éolienne sont liées au traitement
    des matières premières utilisées pour la construction des
    éoliennes et des structures connexes, et aux poussières fines
    produites par la circulation sur les routes de service dans les
    régions arides. Voir Poussières fines.

    Endangered Species Act (ESA) : loi sur les espèces en voie de dispari-
    tion. Loi promulguée aux Etats-Unis interdisant le “prélèvement”
    de toute espèce considérée comme étant en voie de disparition,
    c’est-à-dire interdisant de tuer tout membre de cette espèce.

    Endesa : Empresa National de Electricidad, SA. Compagnie
    d’électricité espagnole.

    ENEL : compagnie d’électricité italienne.

    Energie : quantité de travail effectué sur une période donnée.

    L’énergie éolienne est généralement exprimée en kilowatt-
    heures (kWh) ou en multiples (MWh, GWh).

    Enfield-Andreau : éolienne expérimentale de 24 mètres de dia-
    mètre et de 100 kW conçue par l’inventeur français Andreau.
    En 1957, Enfield Cables installe le prototype à St. Albans,
    près de Londres. Le rotor creux utilise la force centrifuge pour
    aspirer l’air à travers une turbine montée verticalement sur le
    mât. Ce prototype a été démonté puis réinstallé sur la colline
    de Grand-Vent, en Algérie, colonie française à l’époque, par
    Electricité et Gaz d’Algérie.

    Engrenages cémentés : durcissement de la surface des engrenages
    par la diffusion superficielle de carbone à haute température,
    suivie d’un refroidissement rapide. Permet d’allonger la durée
    de vie des engrenages.

    Enregistreur à bande : système d’enregistrement obsolète qui enre-
    gistrait les données sur des longues feuilles ou bande de papier.

    Enregistreurs de données : instruments électroniques d’enregis-
    trement et de stockage des données. Le plus souvent, les
    gistreurs sont utilisés pour stocker les données éoliennes des
    sites éloignés.

    Entrefer : espace entre le rotor et le stator d’un générateur. (Hugh
    Piggott).

    Entretoises : tiges ou barres utilisées pour renforcer le mât ou les
    pales d’une éolienne.

    Envergure : longueur totale d’un profil dans le sens perpendiculaire
    à sa section transversale.

    Eole : dieu grec du vent. C’est également le nom de la plus grande
    éolienne de type Darrieus à rotor parabolique jamais construite.

    Eolienne à axe horizontal : éolienne classique. Eolienne dont le
    rotor tourne autour d’un axe horizontal, comme les moulins à
    vent européens et les éoliennes américaines à pales multiples.

    Eolienne à axe vertical : Eolienne dont le rotor tourne autour d’un
    axe vertical ; par exemple, rotor Darrieus et anémomètres à
    coupelles. Ne pas confondre avec les éoliennes verticales dont
    parlent les historiens et les archéologues industriels, qui font
    référence au plan du rotor et non à son axe de rotation.

    Eolienne à axe vertical à géométrie variable : éolienne à axe vertical,
    à pales droites, non articulée (à pas fixe), qui diminue la surface
    balayée pour limiter la puissance par grand vent. Inventée par
    Peter Musgrove de l’université de Reading, en Angleterre, et
    reprise par Sir Robert McAlpine lors d’une tentative avortée de
    commercialisation du concept. A sa vitesse nominale, le rotor a
    une forme parabolique, les pales du rotor étant alors en posi-
    tion verticale. Au-dessus de la vitesse nominale, la géométrie du
    rotor varie : les pales quittent leur position verticale au moyen
    d’une articulation qui les rattache au bras transversal du rotor.
    Ce mouvement diminue la surface balayée par le rotor, limitant
    la quantité d’énergie captée par l’éolienne et empêchant le rotor
    de se détruire.

    Eolienne à axe vertical et à pales droites : comme l’indique le nom
    de cette éolienne, les profils utilisés sont droits, par opposition
    à la forme incurvée (“troposkein”) des pales des éoliennes
    Darrieus à rotor paraboliques (“batteurs à oeufs”). Les rotors
    cylindriques sont équipés de pales droites.

    Eolienne à portance : une des deux catégories d’éoliennes
    ( éoliennes à portance et à traînée). Les pales se déplacent dans
    un plan perpendiculaire au vent. Les éoliennes à portance
    convertissent l’énergie du vent beaucoup plus efficacement
    que les éoliennes à traînée. Les pales de ces éoliennes peuvent
    se déplacer plus à une vitesse supérieure à celle du vent. La
    forme de leurs profils aérodynamiques doit bénéficier d’une
    bonne finesse. Les éoliennes à portance à grande vitesse ont
    une solidité inférieure à celle des éoliennes à traînée, ce qui
    signifie que leurs pales sont moins nombreuses et plus effilées.
    Par exemple, elles peuvent capter 50 fois plus d’énergie par
    unité de surface projetée que les éoliennes à traînée.
    (Paul Gipe et Hugh Piggott).

    Eolienne à traînée : une des deux catégories d’éoliennes
    ( éoliennes à portance et à traînée). Ces éoliennes ont un ren-
    dement plus faible que les éoliennes à portance et nécessitent
    plus de matières premières. Les pales des éoliennes à traînée
    fonctionnent sous le vent et à une vitesse inférieure à celle du
    vent. Les pales des éoliennes à axe horizontal se déplacent per-
    pendiculairement au vent et ne sont donc pas des éoliennes à
    traînée. Voir Eolienne àportance. (Hugh Piggott)
    Eolienne autorégulée : terme désignant les éoliennes de pompage
    américaines qui utilisent l’autoeffacement pour protéger le
    rotor par grand vent.

    Eolienne connectée : éolienne raccordée au réseau d’une compa-
    gnie d’électricité.

    Eolienne de Brush : en 1888, un fabricant de dispositifs d’allu-
    mage d’arc, Charles Brush, construit sur son terrain de
    Cleveland, dans l’Ohio, une éolienne à pales multiples de
    17 m de diamètre pour charger des batteries. Ce système de
    production d’électricité de 12 kW concurrence celui installé
    au manoir new-yorkais du magnat de la banque J. P. Morgan,
    qui fonctionne à l’énergie fossile. Charles Brush a été le pre-
    mier Américain à utiliser l’énergie éolienne pour produire de
    l’électricité. Au même moment, Poul la Cour commençait ses
    expériences au Danemark.

    Eolienne de chauffage : éolienne conçue uniquement pour le
    chauffage. Les défenseurs du concept d’éolienne de chauffage
    pensent que les vents qui contribuent à la déperdition tiser-
    mique d’une habitation en hiver peuvent contribuer à la
    chauffer. La plupart des tentatives de commercialisation d’éo-
    liennes destinées uniquement au chauffage ont échoué.

    Eolienne de pompage : pompe éolienne. Désigne le plus souvent
    les éoliennes américaines qui pompent l’eau mécaniquement.
    Eolienne de pompage à course variable : Pompe éolienne méca-
    nique qui modifie automatiquement la course du piston afin
    d’optimiser le rapport entre le couple du rotor et la charge.

    Eolienne Lykkegaard : éolienne danoise brevetée après le kiapsejis-
    mølle de Pou1 la Cour, en usage pendant la Seconde Guerre
    mondiale.

    Eolienne Smith-Putnam : plus grande éolienne du monde avant la
    résurgence de l’énergie éolienne, dans les années 1970. Baptisée
    d’après l’ingénieur Palmer Cosslett Putnam et la S. Morgan
    Smith Company, fabricant de turbines hydroélectriques.
    Putnam a réuni une équipe d’ingénieurs et d’universitaires
    talentueux pour construire une éolienne 1,25 MW et de 53 m
    de diamètre. Cette éolienne a été installée au sommet du
    Grandpa’s Knob, sur le Lincoln Ridge, près de Rutland, dans le
    Vermont, en octobre 1 941 et a fonctionné sporadiquement
    jusqu’à ce qu’une pale se détache en mars 1945, entraînant le
    démantèlement de l’éolienne. Pendant sa courte vie, l’éolienne
    n’a produit que 62 000 kilowattheures.

    Eoliennes abandonnées : aux Etats-Unis, désigne de manière
    générale toutes les éoliennes inexploitées pendant des
    périodes prolongées. Quelques éoliennes californiennes mcx-
    ploitées ont fait l’objet d’un abandon légal, bien que leurs
    propriétaires n’aient peut-être pas fait suffisamment d’efforts
    pour les exploiter sur une longue période. Certaines éoliennes
    n’ont plus fonctionné depuis dix ans, voire plus. Voir égale-
    ment Eoliennes orphelines.

    Eoliennes de taille moyenne : désignation arbitraire des éoliennes
    dont le diamètre est compris entre 10 mètres et 50 mètres.

    Eoliennes fixes : premières éoliennes de pompage américaines. Elles
    étaient dépourvues de gouvernail pour orienter le rotor en
    fonction des changements de direction du vent. Le rotor de ces
    éoliennes fixes était orienté du côté sous le vent du mât.

    Eoliennes multimégawatts : grandes éoliennes dont le rotor mesure
    plus de 60 m de diamètre.

    Eoliennes orphelines : terme générique désignant des éoliennes
    abandonnées ou non exploitées, ou des éoliennes restées
    inutilisées pendant de longues périodes, quelle que soit la
    vitesse du vent pendant les plages d’exploitation normales.
    Voir également Eoliennes abandonnées.

    Eoliennes raccordées au réseau : éoliennes physiquement raccor-
    dées ou interconnectées au réseau d’un système de distribu-
    tion d’électricité. Ces éoliennes utilisent le réseau pour exciter
    les champs ou commuter les onduleurs et sont capables d’ali-
    menter en électricité ce même réseau.

    EPA : Environmental Protection Agency (US.). Agence améri-
    came pour la protection de l’environnement. Agence fédérale
    responsable de la réglementation de la pollution de l’air, de
    l’eau et du sol.

    EPRI : Electric Power Research Institute. Institut de recherche
    sur l’énergie électrique.

    Erosion : processus par lequel le sol s’use et est transporté d’un
    endroit à un autre par l’action abrasive du vent ou de l’eau qui
    coule. Bien que l’érosion soit un processus naturel, son accé-
    lération anthropogène entraîne une pollution atmosphérique
    et aquatique, une disparition de la couche arable du sol et une
    modification de l’hydrologie des cours d’eau, entraînant des
    inondations. L’érosion due à un développement éolien
    inadapté sur des terrains escarpés pose problème en
    Californie et en Espagne.

    Essai à vitesse constante : test réalisé sur les éoliennes, qui consiste
    à envoyer un flux d’air constant à travers un tunnel aérodyna-
    mique ou à déplacer l’éolienne par rapport au sol. Au début
    des années 1980, le centre d’essais du département américain
    de l’Energie, situé à Rocky Flats, mesurait la productivité des
    petites éoliennes en les attachant à un wagon et en les faisant
    tirer sur une ligne de chemin de fer par une locomotive diesel.
    Méthode d’essai obsolète.

    Essai sur le terrain : test de performance mené dans des condi-
    tions atmosphériques naturelles par opposition aux essais
    menés en laboratoire ou dans un tunnel aérodynamique.

    Esthétique : philosophie qui traite du beau. Lois métaphysiques
    de la perception. Etude de la réaction à la beauté et à l’expres-
    sion artistique. Perception de ce qui est plaisant pour l’oeil.

    Etai : renfort ou hauban. Terme nautique désignant un hauban ou
    un câble de soutien d’un mât ou d’un longeron. Les premières
    éoliennes danoises, telles que la Windmatic 14S, ont été
    conçues d’après l’éolienne de Gedser, dont le rotor était étayé
    par des entretoises et des étais.

    ETSU : Energy Technology Support Unit. Unité de soutien de
    l’énergie éolienne du laboratoire britannique Harwell. C’était
    autrefois le principal centre de recherche gouvernemental sur
    l’énergie éolienne du Royaume-Uni.

    Excitation : utilisation d’un courant pour produire un champ
    magnétique dans un alternateur ou un générateur.

    Exploitation et maintenance : mesures prises pour exploiter ou
    garantir la continuité de l’exploitation d’éoliennes et des équi-
    pements connexes.

    Externalités : voir Coûts externes, Coûts sociaux et Coûts environne-
    mentaux.

    Extrapolation logarithmique : méthode utilisée par les météoro-
    logistes pour estimer la variation de la vitesse du vent avec
    l’altitude. Elle difflere de la méthode empirique de la loi de
    puissance.
    v= [ln (H/Z0)]/[ln (H0/Z0)] V~
    où \7~ est la vitesse du vent à l’altitude originale, V est la vitesse
    de vent à la nouvelle altitude, H0 est l’altitude originale, H est
    la nouvelle altitude et Z0 est la longueur de rugosité. La lon-
    gueur de rugosité de la classe 1 de rugosité, qui caractérise une
    parcelle “ouverte”, est égale à 0,03. Elle correspond au coeffi-
    cient de frottement, égal à 0,13 selon l’équation de la loi de
    puissance.

    Extrusion : procédé de fabrication qui consiste à forcer un métal
    tel que l’aluminium ou un métal mou à s’écouler à travers une
    filière de manière à obtenir la forme désirée. L’extrusion
    permet d’obtenir un produit parfaitement plane et est le plus
    souvent utilisée pour fabriquer les montants latéraux des
    échelles en aluminium et les cadres des fenêtres. L’aluminium
    extrudé est utilisé pour fabriquer les pales des éoliennes
    Darrieus à rotor parabolique.

    EWEA : European Wind Energy Association. Association euro-
    péenne pour l’énergie éolienne. Association professionnelle
    regroupant plusieurs membres de l’Union européenne.

    FAA : Federal Aviation Administration (Etats-Unis).

    Fabrication : production d’un assemblage au moyen de tech-
    niques traditionnelles, telles que l’estampage du métal pour
    former les différentes pièces, suivi de leur assemblage à l’aide
    de soudures, de rivets, de vis ou de boulons.

    Face au vent : au vent. Côté où souffle le vent.

    Facteur cube : racine cubique du cube moyen des vitesses de vent
    d’une distribution, divisée par la vitesse moyenne du vent.
    Egal à la racine cubique du facteur d’irrégularité. Voir Facteur
    d’irrégularité. (E. W. Golding).

    Facteur de charge : Ea/P (kWh/kW = h/an). Mesure de la pro-
    ductivité. Quotient de l’énergie réellement produite par
    l’énergie qui aurait été produite si le générateur avait été
    exploité à sa puissance nominale sur une période donnée, le
    plus souvent un an (8 760 heures). Le facteur de charge
    dépend de la fiabilité, de la productivité, du régime éolien et
    de la puissance nominale de l’éolienne.

    Facteur de forme : sur une éolienne à axe vertical, rapport hau-
    teur/diamètre du rotor.

    Facteur de puissance : cosinus p. Rapport entre la puissance réelle
    et la puissance apparente ou puissance réactive. Mesure du
    degré de déphasage de l’intensité et de la tension avec celles de
    la centrale principale de la compagnie d’électricité, et du degré
    de consommation de puissance réactive du générateur. Voir
    Puissance réactive.

    Facteur d’irrégularité : quotient de l’énergie totale disponible
    dans le vent par le cube de la vitesse moyenne du vent.
    (E. W. Golding).

    Facturation différentielle : méthode de facturation utilisée par les
    compagnies d’électricité vis-à-vis des abonnés qui satisfont
    eux-mêmes une partie de leurs besoins en électricité, à l’aide
    d’une éolienne quand cela est juridiquement possible. Deux
    indicateurs sont utilisés : l’un mesure l’énergie consommée
    par l’abonné et l’autre l’excédent d’énergie reversé sur le
    réseau. Ainsi, la compagnie d’électricité peut récupérer le coût
    du service et les autres charges en payant l’énergie qu’elle
    achète à l’abonné à un tarif inférieur à celui qu’elle lui facture.

    Facturation nette : méthode par laquelle les compagnies d’électri-
    cité calculent la facture des abonnés possédant leur propre
    éolienne. Un ou deux compteurs sont utilisés, et la différence
    constatée entre les deux compteurs fait l’objet de la facture.
    L’excès d’électricité produit par l’éolienne, par exemple, fait
    tourner un compteur bidirectionnel, c’est-à-dire capable de
    tourner dans les deux sens, contrairement à un compteur
    normal qui ne tourne que dans un seul sens. En effet, les com-
    pagnies d’électricité rachètent l’énergie au même tarif que celui
    auquel elles la vendent au consommateur.

    Fatigue du métal: caractéristique du métal selon laquelle la résistance diminue
    avec l’usure. Plus spécifiquement, la fatigue est fonction des
    contraintes appliquées et du nombre de cycles de contraintes.
    Exemple de fatigue du métal : un fil de cuivre tordu et retordu
    jusqu’à ce qu’il casse. Si la force ou la contrainte appliquée pour
    tordre le fil augmente, le fil va casser plus rapidement. La
    contrainte qu’un matériau peut supporter sous une charge
    cyclique est bien inférieure à celle qu’il peut supporter sous une
    charge statique. La flexion des métaux n’est pas complètement
    réversible à l’échelle microscopique, et les charges cycliques
    entraînent un écrouissage et une perte de ductilité.

    Faune : animaux sauvages.

    FCP : composite polyester-fibre de carbone.

    FDV : Foreningen af Danske Vindmøllefabrikanter. Association
    des producteurs d’éoliennes danois. Aujourd’hui connue sous
    le nom de Vindmølleindustrien.

    FEE : voir France Energie Eolienne, Association des professionnels
    de l’éolienne.
    Fehmarn : île de la mer Baltique située entre l’Allemagne et l’île
    danoise de of Lolland. Cette île possède la plus grande
    concentration d’éoliennes d’Allemagne ; en 1994, elle comp-
    tait plus de cinquante éoliennes 500 kW.

    FERC : Federal Energy Regulatory Commission. Commission
    fédérale de réglementation de l’énergie (Etats-Unis). Agence
    fédérale en charge de la réglementation des ventes d’électricité
    entre Etats.

    Ferler : effacer. Amener les voiles d’une machine éolienne qui en est
    équipée. Sur les moulins à vent traditionnels, les meuniers
    étaient toujours en alerte pour ferler ou amener les voiles en cas
    de besoin.

    Ferme éolienne : centrale éolienne. Parc éolien. Parc constitué
    d’une multitude d’éoliennes regroupées en un même site et
    fonctionnant toutes ensemble. Ce terme est issu d’une mise en
    parallèle de l’agriculture et de la récolte de l’énergie éolienne:
    la production d’énergie éolienne, comme l’agriculture, est régie
    par des cycles saisonniers ; les éoliennes sont disposées en ran
    gées comme les champs de maïs, et toutes deux se pratiquent
    principalement dans des zones rurales.

    Fetch : parcours libre du vent. Distance parcourue par le vent
    sans rencontrer d’obstacles.

    Fiabilité : sécurité de fonctionnement. Pour mesurer la fiabilité, le
    secteur éolien se réfère à la fiabilité mécanique ou au temps
    moyen qui s’écoule entre deux pannes assez sérieuses pour
    mettre une éolienne hors service. Voir Disponibilité. Souvent
    malencontreusement assimilée à l’intermittence. Les
    éoliennes, bien qu’extrêmement fiables, sont tributaires du
    vent. Elles fonctionnent donc par intermittence bien qu’elles
    soient parfaitement fiables pour produire de l’électricité lors-
    qu’il y a du vent.

    Finesse : rapport du coefficient de portance et du coefficient de
    traînée. Les ingénieurs en aéronautique ont longtemps
    recherché une finesse élevée.

    Fissures de fatigue : signes apparaissant lorsqu’un matériau est
    devenu écroui et fragile après avoir subi plus de contraintes
    qu’il ne pouvait en supporter.

    Fjelds : hauts plateaux ou sommets de collines peu accidentés et
    balayés par les vents situés en Suède, Norvège et Finlande, au
    nord du Cercle arctique.

    Fléchissement : throwing en anglais. Déformation des arbres et des
    buissons par grand vent. Le tronc ou les branches se penchent
    du côté sous ie vent. Le fléchissement indique des vents plus
    forts que le port en drapeau. (Putnam).

    Flexion des pales : courbure sous le vent des pales d’une éolienne
    à axe vertical, causée par la poussée du vent.

    Flore : plantes.

    Flottement des pales : oscillation ou battement rapide et de faible
    amplitude des pales couplées à des dispositifs de battement
    ou de torsion.

    Flux : lignes de force dues à un champ magnétique.

    Foehn : vent chaud et sec descendant des Alpes vers les basses
    terres suisses. Similaire au chinook soufflant dans l’ouest de
    l’Amérique du Nord.

    Fonctionnement à deux vitesses : les éoliennes à vitesse fixe peu-
    vent fonctionner à deux niveaux de vitesse en utilisant deux
    générateurs ou un générateur à double bobinage.

    Fonctionnement à vitesse constante : les générateurs asynchrones
    ou à induction fonctionnent à une vitesse relativement
    constante par rapport aux véritables générateurs à vitesse
    variable. Les générateurs asynchrones fonctionnent à
    quelques points de pourcentage de leur vitesse nominale, qui
    est déterminée par la fréquence de la ligne électrique de la
    compagnie d’électricité.

    Fonctionnement à vitesse variable : exploitation d’une éolienne
    caractérisée par une vitesse de rotor proportionnelle à la vitesse
    du vent. Le fonctionnement à vitesse variable permet au rotor
    de maintenir un rapport aérodynamique optimal entre la
    vitesse périphérique et la vitesse du vent, et permet au rotor de
    stocker de l’énergie sous forme d’inertie lorsque le vent souffle
    par rafales plutôt que d’obliger la transmission à absorber ins-
    tantanément l’augmentation du couple.

    Fonctionnement en économie de combustible : mode de fonc-
    tionnement d’une éolienne. L’énergie produite par l’éolienne
    alimente la centrale électrique de la compagnie d’électricité et
    remplace les combustibles traditionnels.

    Forte intensité de capital, à : technologies dans lesquelles une
    large part des coûts totaux de production sont liés au coût des
    équipements plutôt qu’aux coûts d’exploitation. Egalement
    utilisé pour différencier ces technologies des technologies à
    forte intensité de main-d’oeuvre ou utilisant des combustibles
    en grande quantité. Comme l’énergie nucléaire, l’énergie
    éolienne est une énergie à forte intensité de capital.
    Foudre : décharge brutale d’électricité statique dans l’atmosphère.
    Les éoliennes étant souvent les plus grands objets présents
    dans un paysage, elles sont plus susceptibles d’attirer la
    foudre.

    France Energie Eolienne : association de professionnels de l’éo-
    lienne. Est plus proche des associations professionnelles des
    pays anglophones que des associations allemandes de pro-
    priétaires.

    Frein aérodynamique : long panneau étroit qui, lorsqu’il est levé
    au-dessus d’un profil aérodynamique, annule ou diminue la
    portance et augmente la traînée. Méthode de contrôle de la
    survitesse sur les rotors d’éoliennes.

    Frein aérodynamique de bout de pale : mécanisme de contrôle de
    la survitesse répandu sur les premières éoliennes danoises, per-
    mettant de faire pivoter le bout des pales autour de leur axe
    longitudinal en cas de survitesse. Une des caractéristiques de
    l’éolienne de Gedser, conçue par Johannes Juul. Le change-
    ment de pas au bout de la pale réduit la portance et augmente
    la traînée suffisamment pour empêcher le rotor de s’autodé-
    truire. Les freins aérodynamiques de bout de pale se différen-
    cient des freins d’extrémité de pale en ceci qu’ils font partie
    intégrante de la pale avant leur déploiement et qu’ils contri-
    buent au couple.

    Freins d’extrémité de pale : système de régulation de la survitesse
    composé de plaques situées à l’extrémité des pales d’une
    éolienne. Une fois déployées, ces plaques augmentent la traînée
    de manière spectaculaire. Ce terme est parfois employé à mau-
    vals escient pour désigner les pales dont l’angle d’incidence
    varie uniquement à l’extrémité. Contrairement aux bouts de
    pale à pas variable, les freins d’extrémité ne contribuent pas au
    couple des pales lorsqu’ils sont rentrés. Les freins d’extrémité
    créent une traînée et des turbulences parasites qui accentuent le
    bruit au bout de la pale.

    Frein hydraulique : cuve dans laquelle l’eau est agitée par un bat-
    teur pour générer de la chaleur.

    Freins mécaniques : freins à ressort.

    Fréquence du courant alternatif : exprimée en hertz. Nombre de
    cycles par seconde, c’est-à-dire le nombre de fois où le cou-
    rant change de sens en une seconde. Cette fréquence est égale
    à 60 hertz en Amérique du Nord et à 50 hertz en Europe.

    Fréquence propre : fréquence à laquelle un système oscillant
    excité à une force constante vibre à une amplitude en
    constante augmentation. Voir Résonance. Paramètre de
    conception critique des rotors, des transmissions et des mâts
    d’éoliennes. La fréquence propre des éoliennes à mât rigide
    est supérieure à la fréquence propre du rotor. La fréquence
    propre des mâts souples est inférieure à la fréquence propre
    du rotor. Pour éviter des oscillations destructrices sur une
    structure mal amortie, un rotor ne doit pas fonctionner à la
    fréquence propre du mât pendant une période prolongée.
    (Klaus Kaiser, TU-Berlin).

    Fruit : angle de dépouille du mât conique d’une éolienne.

    Gedser : port et gare maritime de l’extrême sud de l’île de Falster,
    à 1 50 kilomètres au sud de Copenhague. Gedser est situé sur
    une péninsule exposée au vent avançant sur la mer Baltique.
    En 1956, Johannes Juul y installe une éolienne équipée d’un
    rotor tripale face au vent et à régulation par décrochage aéro-
    dynamique, d’une envergure de 24 mètres. Pour protéger son
    éolienne contre les survitesses, J. Juul a conçu un système
    simple permettant de faire varier l’angle d’incidence de l’ex-
    trémité de chaque pale. Cette éolienne 200 kW a été
    exploitée de 1959 à 1967. Au cours de sa vie, l’éolienne de
    Gedser a produit 2,2 millions de kWh et a atteint un rende-
    ment annuel de 800 kWhIm2 de surface balayée. Cette
    éolienne expérimentale a rencontré un tel succès qu’elle est
    devenue le précurseur de toutes les éoliennes construites au
    Danemark par la suite. Lorsque le Danemark a recommencé
    à s’intéresser à l’énergie éolienne pour faire face à la crise de
    l’énergie des années 1970, un modèle était toujours en fonc-
    tionnement à Gedser. Il a depuis été démonté pour être
    exposé dans un musée et une éolienne moderne a été installée
    au sommet de son mât en béton.
    Générateur à double bobinage : générateur à induction à deux
    enroulements. Plus spécifiquement, générateur à induction
    qui excite les enroulements de six pôles pour une exploitation
    à deux niveaux de vitesse de rotation : à basse vitesse (vitesse
    synchrone = 1 000 tr/min en Europe, 1 200 sur le continent
    américain) ; à pleine vitesse, seuls quatre pôles sont mis sous
    tension. La vitesse synchrone passe alors à 1 500 tr/min en
    Europe et à 1 800 tr/min en Amérique.
    Générateur à entraînement direct : générateur d’électricité conçu
    spécialement pour les éoliennes, qui leur permet de produire
    de l’électricité même à basse vitesse. Il n’est plus nécessaire
    d’utiliser un multiplicateur pour augmenter la vitesse du
    rotor de manière à atteindre la vitesse d’entraînement des
    générateurs classiques.

    Générateur à induction : générateur électrique asynchrone devant
    être magnétisé par un courant. L’électricité est produite uni-
    quement lorsque la vitesse de l’arbre d’entrée dépasse la
    vitesse nécessaire à la génération d’une fréquence de courant
    alternatif synchrone avec celle du courant de magnétisation.

    Générateur annulaire : générateur ou alternateur dont le diamètre
    est important par rapport à la longueur du boîtier. A l’inverse
    des générateurs classiques — dont le diamètre est inférieur à la
    longueur — le diamètre des générateurs annulaires est plusieurs
    fois supérieur à la longueur ou à la profondeur du boîtier. Les
    générateurs annulaires sont utilisés pour applications à basse
    vitesse. Dans le cas des éoliennes, les générateurs annulaires
    permettent l’utilisation d’un entraînement direct et l’élimina-
    non des multiplicateurs.

    Générateur asynchrone : générateur dans lequel la fréquence du
    courant alternatif n’est pas exactement proportionnelle à la
    vitesse du rotor du générateur. Les générateurs à induction
    utilisés dans la plupart des éoliennes sont asynchrones car ils
    maintiennent une fréquence constante alors que la vitesse du
    rotor varie de 1 à -2 ~o. Le courant alternatif à fréquence
    constante est produit à l’aide d’une interconnexion avec des
    compagnies d’électricité hôtes permettant d’exciter le champ
    électromagnétique du générateur asynchrone.

    Générateur à vitesse variable : type de générateur ou équipement
    connexe de conditionnement de puissance permettant à un
    générateur de fonctionner à différentes vitesses tout en produi-
    sant de l’électricité compatible avec le réseau de la compagnie
    d’électricité.

    Générateur domestique d’éclairage : système autonome de pro-
    duction d’électricité utilisé par les habitants des Grandes
    Plaines américaines pour s’éclairer avant la création de la
    Rural Electrification Administration (Office de l’électrification
    rurale) vers 1930. A cette époque, les systèmes éoliens étaient
    vendus en tant que “générateurs d’éclairage”. Ils étaient
    équipés de batteries de stockage en verre et dun moteur à
    essence combiné à un générateur comme alimentation de
    réserve.

    Générateur éolien : éolienne utilisée pour produire de l’électricité.

    Générateurs de tourbillons : dispositifs aérodynamiques auxiliaires
    fixés sur l’extrados d’un profil et qui retardent le décollement
    de l’écoulement, augmentant les performances aérodyna
    miques du profil. Des petits volets perpendiculaires à l’extrados
    sont dressés face au flux d’air, créant des tourbillons à la surface
    de l’aile. Ces tourbillons augmentent la portance, mais aussi la
    traînée.

    Générateur synchrone : générateur dont la fréquence AC est direc-
    tement proportionnelle à la vitesse du rotor du générateur. La
    plupart des éoliennes raccordées au réseau sont équipées de
    générateurs asynchrones, d’une simplicité extrême. Les
    éoliennes équipées de générateurs synchrones produisent un
    courant de fréquence et de tension variables.

    Gigawatt (GW) : 1 000 kilowatts, 106 watts.

    Girouette : dispositif indiquant la direction du vent.

    Girouette pilote : sur les éoliennes de pompage américaines,
    méthode de contrôle de la survitesse, qui utilisait une
    girouette dans le même plan que le disque du rotor. Cette
    girouette se prolongeait sous la surface balayée par le rotor et
    était destinée à effacer le rotor par grand vent. Aujourd’hui, le
    même effet est obtenu en désaxant légèrement l’axe du rotor
    par rapport à l’axe pivotant (axe d’orientation). Sur les deux
    versions. le gouvernail utilisé pour orienter le rotor face au
    vent n’est pas fixe mais à ressort. Cela lui permet de s’effacer
    lorsque la pression sur le rotor ou la girouette pilote dépasse
    la pression antagoniste sur le gouvernail.

    Glissement : différence entre la vitesse synchrone et la vitesse de
    fonctionnement d’un générateur à induction. Exprimé en
    pourcentage de la vitesse synchrone. Le glissement augmente
    avec la charge. Le glissement de la plupart des générateurs à
    induction est inférieur à 3 %, ce qui représente moins de
    50 tr/min pour un générateur à 1 500 tr/min, mais le glissement
    de certains générateurs à induction peut se monter à 10 %.

    Golding : E. W Golding était le secrétaire technique du Comité
    de l’énergie éolienne de l’association britannique de
    recherches en électricité (Electrical Research Association)
    pendant les années 1950. Il a écrit un ouvrage devenu une
    référence en la matière, The Generation ofElectricity by Wind
    Power (La production d’électricité éolienne). Comme pour
    Putnam, la plupart de ses observations sont encore d’actualité
    aujourd’hui.

    Gorges du Columbia : vallée profonde du fleuve Columbia,
    orientée est-ouest, située entre les Etats de Washington et de
    l’Oregon, qui canalise les vents dominants à travers la chaîne
    des Cascades. Pendant les années 1970, le département amé-
    ricain de l’Energie a installé trois éoliennes expérimentales
    Boeing Mod-2 sur un plateau surplombant la gorge, près de
    Goldendale, dans l’Etat de Washington. Bien que ces
    éoliennes aient été retirées dans les années 1 980, cette zone
    est encore un acteur du développement éolien.

    Gouvernail : surface verticale en bois ou en métal qui s’aligne paral-
    lèlement au vent, rappelant une girouette. Le gouvernail d’une
    petite éolienne classique face au vent permet d’orienter le rotor
    face au vent.

    Gradient de vitesse du vent : variation de la vitesse du vent en fonc-
    tion de l’altitude. Normalement, la vitesse du vent augmente
    avec l’altitude. Le taux d’augmentation varie selon la rugosité
    du terrain. Plus le terrain est rugueux, plus ce taux est élevé, car
    les effets du frottement sur le flux d’air près du sol sont plus
    importants. Voir Cisaillement du vent.

    Grandpsis Knob : longue crête orientée nord-sud près de
    Rutland, dans le Vermont, où l’éolienne Smith-Putnam
    1 250 kW a fonctionné par intermittence à partir
    d’août 1941, jusqu’à ce qu’elle tombe en panne en 1945.

    Greenpeace : groupe environnemental international implanté
    dans la plupart des pays développés.

    Grille tarifaire : tarifs publiés par chaque compagnie d’électricité
    correspondant aux coûts de fourniture du service, de produc-
    tion, de maintien de la capacité de réserve et aux coûts de car-
    burant pour chaque catégorie d’abonnés. Voir Tarsif

    Habitat : environnement où vit un organisme. Un environnement
    sensible est un environnement qui peut être facilement per-
    turbé par une construction ou une utilisation par l’homme ou
    qui héberge des espèces particulièrement fragiles.

    Halladay, Daniel : inventeur qui a construit en 1854 les pre-
    mières pompes éoliennes à autorégulation. Jusque là, pendant
    les tempêtes, les meuniers devaient protéger le rotor ou rouler
    les voiles manuellement. D. Halladay a construit un rotor à
    pales multiples composé de plusieurs segments mobiles.
    Plutôt que de fixer ces segments directement au moyeu, il les
    fixe à un anneau autour duquel ils peuvent pivoter. Par grand
    vent, les segments vont pivoter autour de l’anneau de manière
    à former un cylindre creux. Les premières éoliennes de
    Halladay étaient équipées d’un gouvernail pour orienter le
    rotor, ou “roue”, face au vent. Plus tard, le positionnement du
    rotor du côté sous le vent du mât a permis à de nouveaux
    modèles fixes de se passer de gouvernail.

    Harnais de positionnement : dispositif de positionnement.
    Ceinture faite d’une large bande tissée ou en cuir à laquelle est
    fixée une longe, permettant de libérer les mains des monteurs
    lorsqu’ils travaillent en hauteur. Ne fait pas partie du système
    d’arrêt de chute.

    Harnais de sécurité intégral : contrairement au harnais de posi-
    tionnement, le harnais de sécurité intégral est conçu pour
    maintenir l’utilisateur dans une position verticale après une
    chute et faciliter l’extraction d’un utilisateur inconscient hors
    d’un espace confiné. Ces harnais se composent de cuissards,
    d’une ceinture, d’un harnais de poitrine et d’un anneau de
    suspension.

    Haubans : câbles tendus soutenant un objet tel qu’un mât ou une
    pale. Les haubans des mâts haubanés sont répartis uniformé-
    ment autour du mât.

    Hauteur de l’axe du rotor : distance entre le sol et l’axe horizontal
    du rotor d’une éolienne classique.

    Hauteur du moyeu : hauteur de l’axe. Distance entre le centre du
    rotor d’une éolienne classique et le sol.

    Hauteur dynamique de relèvement d’eau : hauteur à laquelle une
    pompe éolienne doit remonter l’eau, mesurée entre le niveau
    de succion et le niveau de refoulement et à laquelle s’ajoute la
    perte de charge. Cette hauteur tient compte du rabattement
    de la nappe phréatique lorsque l’on pompe l’eau.

    Hauteur manométrique de pompage : hauteur à laquelle une
    pompe doit remonter l’eau, mesurée entre le niveau de suc-
    cion et le niveau de refoulement.

    Hauteur manométrique totale : hauteur statique de relèvement
    d’eau (avant pompage).

    Haut-Midwest : région formée par les Etats de l’Iowa, du
    Minnesota et du Wisconsin et une partie des Etats du Dakota
    du Nord et du Sud. De vastes territoires dégagés et des res-
    sources éoliennes bonnes à modérées ont longtemps attiré les
    promoteurs éoliens. Vers le milieu des années 1990, seul le
    Buffalo Ridge, au sud-ouest du Minnesota, connaissait une
    activité soutenue.

    Hélice : terme utilisé à mauvais escient pour désigner le rotor d’une
    éolienne. Le rotor d’une éolienne est propulsé par le vent. Il ne
    propulse pas le vent, ni l’éolienne à travers le vent.

    Hertz (Hz) : unité de fréquence égale à un cycle par seconde.

    Heures creuses : moments où la consommation d’électricité est la
    plus faible, en référence à certains points d’une courbe de
    répartition de la charge ou à certaines périodes de la journée.

    Histogramme : diagramme en bâtons.

    Hùtter, Ulrich : ingénieur allemand dont la carrière s’est étalée
    sur une cinquantaine d’années (des années 1930 aux années
    1980). Il a posé comme postulat que des pales effilées et des
    composants plus légers permettent d’augmenter la rentabilité
    des éoliennes, en augmentant la vitesse périphérique.
    Considéré comme le père des éoliennes légères à grande
    vitesse conçues en Allemagne et aux Etats-Unis.

    IGBT : transistor bipolaire à grille isolée. Dispositif électronique
    utilisé dans les onduleurs asynchrones.

    Îles Eoliennes : archipel de la mer Tyrrhénienne, situé au nord de
    la Sicile.

    Inclinaison du rotor : sur une éolienne classique, angle formé par
    l’axe de rotation du rotor et l’horizontale. Par exemple, l’axe dc
    l’éolienne Smith-Putnam 1,25 MW était à 12,5 degrés au-
    dessus de l’horizontale. Les rotors des premiers moulins à corps
    tournant étaient probablement horizontaux, mais les meuniers
    ont bientôt appris que l’inclinaison de l’arbre au-dessus de l’ho-
    rizontale déplaçait le poids et la poussée du rotor plus directe~
    ment au-dessus du mât et permettait dc dégager plus d’espace
    entre les ailes et le mât, ce qui était très avantageux. La plupart
    des fabricants d’éoliennes ont cru ou prétendu à tort que les
    rotors étaient inclinés au-dessus de l’horizontale pour mieux
    capter le vent. Cette idée reçue a pu être encouragée par un
    traité d’aérodynamique des voiles publié vers le milieu des
    années 1920, qui montrait l’angle formé par des vêtements
    séchant sur une corde par grand vent.

    Indicateurs environnementaux : végétation ou caractéristiques de
    surface associées à des vitesses dc vent élevées. La végétation
    ou les arbres pliés par le vent sont un indicateur environne-
    ment de grand vent ; autre indicateur : la forme, l’emplace-
    ment et le mouvement des dunes de sable.
    Indice de Griggs-Putnam : le biologiste Robert E Griggs de la
    George Washington University et l’ingénieur Palmer
    C. Putnam ont donné leur nom à cet indice. Système créé au
    milieu des années 1 940 qui utilise la végétation comme mdi-
    cateur des vitesses moyennes de vent à long terme. Les tcch-
    niques conçues par Griggs ont été utilisées pour établir l’éo-
    lienne Smith-Putnam 1 250 kW sur le site Grandpa’s Knob
    près de Rutland, dans le Vermont, en 1941.

    Indice statistique : bruit. Pourcentage de temps pendant lequel
    le bruit dépasse un niveau donné. Le niveau L90 corres-
    pondant au niveau de bruit qui sera dépassé 90 % du
    temps.

    Indisponibilité fortuite : arrêt de fonctionnement d’une éolienne
    dû à un événement inopiné tel qu’une panne ou une opéra-
    tion de maintenance imprévue. Les indisponibilités fortuites
    peuvent être le fait de l’éolienne ou de la compagnie d’élec-
    tricité (par exemple, problèmes de réseau sans rapport avec
    l’éolienne).

    Indisponibilité programmée : interruption de l’exploitation d’une
    éolienne due à un événement planifié, tel qu’une opération de
    maintenance, une formation, une visite, etc. Les indisponibi-
    lités programmées concernent soit l’éolienne, soit le système de
    la compagnie d’électricité, ou sont liées à des événements sans
    rapport avec l’exploitation.

    Induit : partie sous-tension d’un générateur, où le courant est
    induit. L’induit peut être mobile ou fixe. Dans les plupart des
    éoliennes, l’induit est fixe et le courant est prélevé dans le stator.

    Inertie du rotor : résistance d’un rotor à l’arrêt à une mise en
    mouvement et résistance d’un rotor en mouvement à un
    changement de vitesse ou de direction.

    Infrasons : fréquence inaudibles de fréquence inférieure à 20 Hz.

    Infrastructure : installations, structures et services fondamentaux
    nécessaires au fonctionnement d’un système de production et
    de distribution d’électricité, de transport, de communication
    ou d’un système financier.

    Institut allemand de l’énergie éolienne : voir DEWI.

    Intensité de la turbulence : quotient de la vitesse instantanée du
    vent par la vitesse moyenne du vent pour une période donnée.
    Interférence électromagnétique (EMI) : Perturbation des télé-
    communications par le champ magnétique induit par le pas-
    sage d’électrons dans un conducteur.

    Interrupteur de freinage électrique : dispositif utilisé pour court-
    circuiter en toute sécurité les conducteurs des alternateurs à
    aimants permanents sur les éoliennes de petite taille. La
    charge ainsi créée entraîne souvent le décrochage des profils
    aérodynamiques et ralentit le rotor à une vitesse plus sûre. Il
    est préférable de l’utiliser après effacement du rotor.
    Toutefois, il ne constitue pas toujours un moyen fiable d’ar-
    réter le rotor par grand vent.

    Intervalle : intervalle de vitesse de vent utilisé dans le cadre de la
    méthode de calcul du productible d’une éolienne (mesure de
    la vitesse du vent) pour regrouper les données relatives à la
    vitesse du vent. Les intervalles peuvent être de n’importe
    quelle largeur, mais équivalent le plus souvent à des inter-
    valles de 0,5 ou 1 m/s (1 mph aux Etats-Unis). Par exemple,
    l’intervalle O-1 m/s regroupe toutes les vitesses de vent entre
    o et 1 m/s, puis 1 et 2 mIs, jusqu’à 25 ou 30 m/s.
    Inversion de température : condition météorologique dans
    laquelle la température de l’air augmente avec l’altitude, à
    l’inverse du profil thermique vertical, selon lequel la tempéra-
    ture décroît avec l’altitude. La couche d’inversion agit comme
    un couvercle, empêchant la dispersion des substances pol-
    luantes. Les vitesses de vent sont généralement plus élevées
    au-dessus de la couche d’inversion qu’en dessous.

    Irrigation assistée par énergie éolienne : utilisation de l’énergie
    éolienne en complément des systèmes d’irrigation à grand
    volume. Concept mis au point par la station expérimentale du
    département américain de l’Agriculture, à Bushiand, au Texas,
    pour aider les agriculteurs des hautes plaines.

    ISET : Institut fur Solare Energieversorgungstechnik, groupe de
    recherche situé à Kassel, en charge du contrôle de la produc-
    tivité des éoliennes dans le cadre du programme de recherche
    du gouvernement allemand. Ses rapports annuels issus du
    programme scientifique de mesure et d’évaluation (WMEP)
    sont une véritable mine d’informations sur la productivité des
    éoliennes actuelles sur plusieurs années.

    Isolation acoustique : élément ou dispositif utilisé pour réduire
    les émissions sonores qui empêchent l’interaction entre plu-
    sieurs composants ou la transmission de vibrations entre ces
    composants.

    Isotaches : lignes joignant des points de même vitesse du vent sur
    la carte géographique d’une région. Analogues aux isobares
    (lignes joignant des points de même pression atmosphérique)
    et aux isohypses (lignes joignant des points de même altitude).
    Izaak Walton League : groupe environnemental américain offi-
    ciant surtout dans le Middle-West.

    Jacobs Wind Electric : fabricant de chargeurs de batterie éoliens
    dans les années 1 930, et notamment de la “Cadillac” des
    chargeurs éoliens, la “Jacobs Wind Electric Plant”.

    John Brown : industriel britannique à l’origine du prototype
    d’éolienne 100 kW équipée d’un rotor sous le vent de
    15 mètres, vers 1955.

    Joule : unité d’énergie du Système international d’unités.
    Correspond au travail d’une force d’un Newton se déplaçant
    d’un mètre dans la direction d’application de la force.

    Juul, Johannes : connu comme le père de l’éolienne “danoise”
    ( rotor tripale face au vent, à pas variable et à régulation par
    décrochage aérodynamique). J. Juul a été formé dans la plus
    pure tradition danoise à l’école des “électriciens éoliens” de
    Poulla Cour, àlafolkhøjskole d’Askov. La démarche deJ. Juul
    consistait à augmenter progressivement la taille des modèles
    utilisés pendant la guerre, dont il était un spécialiste, en favo-
    risant un faible niveau de coûts, la simplicité et l’utilisation de
    matériaux facilement disponibles. En 1956, il installe à
    Gedser une éolienne 200 kW de 24 mètres de diamètre, une
    des plus grandes réussites en la matière à l’époque. L’approche
    de Johannes Juul s’est révélée bien plus efficace que celle de
    son contemporain allemand, Ulrich Hiitter.

    Kaiser-Wilhelm-Koog : site de la première centrale éolienne aIle-
    mande. Un des centres d’essais d’éoliennes allemands. Situé
    sur un ancien polder (koog) à l’ouest de Marne, dans le
    Schleswig-Holstein.

    Kamakaze : mot japonais signifiant “vent faucille”, désignant un
    vent aussi tranchant qu’une faux.

    Kamikaze : vent divin. Du japonais kami (divin) et kaze (vent).
    Nom donné à une tempête qui détruisit une flotte d’envahis-
    seurs mongols en 128 1 . Utilisé pendant la Seconde Guerre
    mondiale pour désigner les pilotes suicidaires censés sauver le
    Japon de l’invasion des

    Khanasin : mot arabe signifiant “50”, comme dans 50 °C
    (122 ‘T), désignant au Moyen-Orient un vent chaud de l’est
    provenant du désert.

    Kilowatt : unité de puissance équivalant à 1 000 watts.
    Kilowattheure (kWh) : unité d’énergie équivalent à l’utilisation
    de 1 000 watts par heure.

    Kinderdijk : site de l’une des plus anciennes centrales éoliennes,
    sur lequel un groupe de 19 moulins a drainé un polder au
    sud-est de Rotterdam jusque dans les années 1950.

    Klapsejlmølle : terme danois désignant des moulins traditionnels
    sur lesquels les voiles et les lattis ont été remplacés par des per-
    siennes, des volets ou des jalousies mobiles, qui régulent le flux
    d’air à travers la pale. Les patent sails britanniques (litt. voilure
    brevetée) désignent les inventions de A. Meikle et W. Cubitt.

    LaCour, Poul : inventeur danois, il a été l’un des premiers
    Européens à utiliser l’énergie éolienne pour produire de l’élec-
    tricité. Poul La Cour a construit plusieurs éoliennes expéri-
    mentales de type klapsejlmøle à la folkhøjskole d’Askov, où il
    enseignait. ~

    Largeur d’intervalle : largeur des intervalles de vitesse de vent uti-
    lisés dans la méthode de calcul du productible d’une éolienne
    ( par exemple, un intervalle compris entre 1 0 et 1 1 m/s a une
    largeur de 1 m/s).

    Leeghwater, Jan Adriaenszoon : ingénieur néerlandais à l’origine
    du drainage des polders. Le nom de “Leeghwater” peut se tra-
    duire littéralement par “l’Assécheur”. Jan Adriaenszoon a été
    baptisé ainsi après avoir drainé le polder de Beemster à l’aide
    de 40 moulins à vent, puis le polder de Schermer (près de sa
    ville natale, en Hollande du Nord), en 1635, à l’aide de
    50 moulins à vent.

    Ligne de corde : ligne droite reliant le bord d’attaque et le bord
    de fuite d’un profil aérodynamique.

    Ligne de vie : voir Longe et Système anti chute.

    Limite de Betz : des universitaires britanniques affirment que la
    découverte de la puissance théorique maximale d’une
    éolienne devrait également être portée au crédit de l’ingénieur
    britannique Frederick Lanchester. En effet, il a publié sa
    découverte en 19 1 5, c’est-à-dire plusieurs années avant
    qu’Albert Betz ne publie ses célèbres résultats en 1920. Tous
    deux étaient parvenus aux mêmes conclusions. Voir Betz.
    (Karl Bergey).

    Lissage de la charge : lissage de la puissance appelée. Technique de
    lissage du profil énergétique d’un client ou des compagnies
    d’électricité sur une période donnée, donnant souvent lieu à
    des contraintes lorsque l’énergie est utilisée pendant la
    journée.

    Livingston Bench : haute terre de la rive est du fleuve
    Yellowstone, au sud-est de Livingston, dans le Montana,
    longtemps considérée comme un site potentiel de développe-
    ment éolien. Toutefois, au milieu des années 1990, seules
    quatre éoliennes 65 kW y étaient exploitées.

    Loi cubique : la puissance éolienne disponible augmente propor-
    tionnellement au cube de sa vitesse. Le doublement de la
    vitesse du vent multiplie par huit l’énergie du vent:
    2~ ou 2 x 2 x 2 = 8.

    Loi de puissance : modèle empirique très répandu, selon lequel la
    vitesse du vent augmente avec l’altitude:
    V = \7~ (H/ft)
    ou V est la vitesse du vent, V0 est la vitesse du vent à l’altitude
    de référence, H est l’altitude, H~ est l’altitude de référence, et oc
    est le coefficient de gradient vertical de la vitesse du vent dérivé
    de la rugosité de la surface. Voir également Modèle logarith-
    mique de Prandtl.

    Loi de puissance où OC = 1/7 : règle empirique selon laquelle le
    coefficient de gradient vertical de la vitesse du vent OC du
    modèle en loi de puissance est égal à un septième, représen-
    tant une atmosphère stable au-dessus des prairies ouvertes
    caractéristiques des Grandes Plaines nord-américaines. Voir
    également Loi de puissance.

    Longe : corde ou câble en nylon souvent équipé d’un mous-
    queton à une extrémité, servant à fixer une ceinture ou un
    harnais de sécurité à un système antichute.

    Longeron : élément structurel courant sur toute la longueur d’une
    aile d’avion ou d’une pale d’éolienne.

    Longueur de corde : distance entre le bord de d’attaque et le bord
    de fuite.

    Longueur de rugosité : mesure en mètres utilisée dans le modèle
    logarithmique de Prandtl pour estimer la variation de la vitesse
    du vent avec l’altitude. La longueur de rugosité augmente avec
    la rugosité de surface. Elle se situe entre 10-5 mètres pour les
    surfaces comportant peu ou pas d’obstacles, comme la glace ou
    les vasières ouvertes, à 4 mètres dans les zones urbaines. Voir
    également Modèle logarithmique de Prandtl. ~

    Lutte contre l’érosion : utilisation de techniques et de structures
    pour minimiser l’érosion anthropogène. En matière de déve-
    loppement éolien, la principale mesure prise consiste à mini-
    miser la perturbation des sols en minimisant les routes et en
    évitant de construire sur des pentes fortes.

    Marge de réserve : différence la capacité garantie du système et la
    charge de pointe réelle ou anticipée pour une période donnée.

    Marge de sécurité : dans le domaine de l’ingénierie, écart entre une
    spécification d’un paramètre et la valeur en fonctionnement
    normal de ce paramètre.

    Mât : composant d’une éolienne classique servant à élever le rotor
    au-dessus du sol.

    Mât autoporteur : mât pouvant se maintenir sans haubans. Voir
    Mât en porte-à-faux.

    Mât de levage : derrick. Grue à mât. Pilier vertical utilisé pour
    soulever une éolienne et généralement associé avec les char-
    geurs de batterie éoliens des années 1930. Lorsqu’il est
    attaché d’un côté du mât et s’élève au-dessus de son sommet,
    le mât de levage fonctionne comme une grue mobile et
    permet de soulever le générateur avant de le déposer au
    sommet du mât. Les mâts de levage servent également à
    augmenter la force de levage lors du soulèvement des mâts
    articulés.

    Mât en porte-à-faux : mât tubulaire ou en treillis autoportant.

    Mât en treillis : mât autoporteur constitué d’un entrecroisement
    de barres, tubes, bandes ou angles métalliques rappelant les
    treillages des roseraies.

    Mât en treillis riveté : mât en treillis de forme triangulaire
    assemblé à l’aide de broches ou de rivets ; par exemple, le mât
    conçu par la NASA et le DoE pour la série d’éoliennes

    MOD-OA. Les mâts en treillis sont rigides et non flexibles,
    contrairement aux mâts tubulaires.

    Matériaux composites : composés de plus d’un matériau. Une
    pale composite peut être constituée d’un bord d’attaque et
    d’un longeron métalliques et d’un bord de fuite en fibre de
    verre. Voir Fibre de verre et Bois composite.

    Matériaux des pales : les matériaux des pales incluent la couche
    de surface ou revêtement, le corps de la pale et le longeron ou
    élément structurel.
    Matériaux géotextiles : matériaux tissés en fibres naturelles ou
    synthétiques utilisés comme sous-couche lors de la construc-
    tion de routes sur des sols marécageux. Ces matériaux, conçus
    au xixe siècle par les ingénieurs responsables de la construc-
    tion de routes à travers les marécages britanniques, répartis-
    sent les charges imposées par les matériaux d’empierrement
    ou de remblai sur une large surface. Ces matériaux peuvent
    également faciliter le retrait des matériaux constituant la
    route lorsque celle-ci n’est plus utilisée.

    Mâts haubanées : mâts utilisant des haubans et plusieurs ancrages
    de grande envergure pour rester droits.

    Mâts rigides : mâts dont la fréquence propre la plus faible est supé-
    rieure à la fréquence de passage des pales. (Louis Divone).

    Mâts souples : mâts dont la fréquence propre fondamentale est
    inférieure à la fréquence de passage des pales. (Louis Divone).

    Mâts tubulaires : mâts formés d’une plaque d’acier roulée en forme
    de tube, généralement non haubanés bien qu’ils soient parfois
    renforcés par des étais près du sol.

    MDE : maîtrise de la demande d’électricité.

    Mécanisme d’effacement des pales : couplage des pales au rotor
    situé au niveau du moyeu, qui permet des mouvements dans
    le plan et hors du plan et autour de l’axe de pas. Sur les rotors
    basculants à une ou deux pales, le mécanisme d’effacement
    des pales permet à la pale de sortir du plan lorsqu’elle est
    frappée par une rafale. Ainsi, l’angle d’incidence change légè-
    rement, réduisant le rendement de la pale pendant la rafale.
    Mécanisme d’orientation : plate-forme tournante, telle qu’une pla-
    tine de tourne-disque. En Amérique du Nord, désigne l’assem-
    blage d’un arbre ou d’un pivot et d’une plate-forme permettant
    à un aérogénérateur classique de s’orienter en fonction des
    changements de direction du vent.

    Mégawatt (MW) : unité de puissance équivalente à 1 000 000 de
    watts ou 1 000 kilowatts. Le modèle Boeing Mod-5b a une
    puissance de 3,5 MW.

    Mégawattheure (MWh) : unité de mesure de l’énergie équivalente
    à 1 000 kWh. Production ou utilisation de 1 000 000 watts en
    une heure.

    Mérida : ville mexicaine située sur la côte Nord de la péninsule du
    Yucatân connue pour ses nombreuses éoliennes de pompage,
    dont la plupart sont montées sur les toits des immeubles.
    Mesures compensatoires éloignées : mesures prises au-delà du site
    d’un projet pour atténuer l’impact réel ou perçu d’un projet sur
    l’environnement.

    Méthode de calcul du productible d’une éolienne : technique de
    collecte et d’analyse de la distribution de la fréquence d’une
    vitesse de vent par regroupage des données relatives aux vitesses
    de vent dans des intervalles discrets. Par exemple, les données
    collectées en m/s peuvent être rangées dans des intervalles de
    o—1 m/s, 1—2 m/s, 2—3 m/s, etc.
    Mètres par seconde (m/s) : unité de mesure de la vitesse du vent
    dans le système international d’unités. Un m/s est égal à
    2,24 miles par heure et 1,94 noeuds.

    Microclimat : régime de vent ou climat à proximité immédiate
    d’une éolienne.

    Micrométéorologie : étude des conditions météorologiques à petite
    échelle, courant lors de la planification d’une ferme éolienne.

    Mise à la terre : raccordement d’un circuit électrique à la terre.

    Mise en drapeau : mouvement de rotation d’une pale autour de
    son axe longitudinal jusqu’à ce que sa ligne de corde soit paral-
    lèle au vent. Méthode de contrôle de la portance et du couple
    du rotor d’une éolienne. En réduisant la surface de la pale
    exposée au vent, la mise en drapeau diminue la poussée et la
    contrainte sur le rotor et le mât lorsque le rotor est à l’arrêt.

    Mistral : terme provençal désignant un vent sec, froid et puissant
    soufflant des Alpes jusque dans la vallée du Rhône.
    Modèle logarithmique de Prandtl : formule permettant de déter-
    miner la variation de la vitesse du vent en fonction de l’altitude,
    selon les principes de la mécanique des fluides
    U (z) = (U*Ik) ln (zIz~)
    où U (z) est la vitesse du vent en m/s à l’altitude z en mètres,
    U* est la vitesse de frottement, k est la constante de von
    Karman (environ 0,4), et z0 est la longueur de rugosité en
    mètres qui caractérise le terrain. Voir également Longueur de
    rugosité.

    Modularité : caractéristique d’unités discrètes qu’il est possible d’as-
    sembler facilement pour former un tout. L’énergie éolienne est
    modulaire car il est possible d’ajouter des éoliennes pour aug-
    menter la puissance nominale.
    Modulation de largeur d’impulsion : technique électronique d’ajus-
    tement du courant à la charge par une commutation rapide.
    (Hugh Piggott).

    Monte-charge : petit treuil parfois situé dans la nacelle des grandes
    et moyennes éoliennes, servant à monter et descendre des
    objets de la nacelle.
    Mortalité aviaire : mortalité des oiseaux. Nombre d’oiseaux morts
    de causes naturelles et anthropiques. Dans le contexte de
    l’énergie éolienne, nombre d’oiseaux tués par an et par
    éolienne.

    Mortalité humaine : dans le contexte de l’énergie éolienne, nombre
    de personnes tuées accidentellement lors de la construction,
    l’exploitation et le démantèlement d’éoliennes.

    Moulin à corps fixe : moulin à vent maçonné. Semblable au
    moulin à toit tournant, à l’exception de la tour, construite en
    pierre plutôt qu’en bois.

    Moulin à corps tournant : forme la plus ancienne de moulin euro-
    péen. Le moulin entier, dont le rotor, les engrenages et les
    meules de pierre, est solidaire et tourne autour d’un axe central.
    Ainsi, il faut tourner toute la machine pour la placer face au
    vent. Un long poteau traverse tout le moulin dans le sens de la
    longueur jusqu’au sol, et permet au meunier d’orienter le
    moulin.
    Moulin à étage : moulin à toit tournant équipé d’un étage ou d’une
    plate-forme à partir desquels le meunier pouvait accéder aux
    voiles.

    Moulin américain : pompe éolienne à pales multiples couram-
    ment utilisée à travers tout le continent nord-américain.
    Première éolienne conçue dans le Nouveau Monde. Cette
    pompe éolienne à pales multiples est très répandue en
    Amérique du Nord, Australie, Argentine, et Afrique du Sud.
    Technologie essentielle à l’époque de l’installation des
    Européens dans les Grandes Plaines américaines, où “les
    vaches fournissent le bois et le vent pompe l’eau”. Désignée
    comme pompe éolienne “classique” par ceux qui veulent
    éluder ses origines américaines. Toujours très répandue à tra-
    vers le monde.

    Moulin à toit tournant : moulin européen traditionnel dont le toit,
    qui abrite le rotor, l’arbre primaire et les engrenages, tourne
    autour d’un axe vertical situé dans la tour pour se placer face au
    vent, contrairement au moulin à corps tournant, dont le toit et
    la tour tournent.

    Moulin à vent : terme générique et historique désignant un système
    éolien. Se réfère plus spécifiquement aux machines éoliennes
    utilisées pour moudre le grain. Toutefois, les moulins à vent
    hollandais ou européens n’étaient pas seulement utilisés pour
    moudre le grain, mais également pour scier le bois, pomper
    l’eau, broyer le tabac et réaliser un grand nombre d’autres
    tâches industrielles. Le terme moulin peut également s’appli-
    quer à une éolienne de pompage américaine, dans l’expression
    “moulin américain”.

    Moulin à vent à volets mobiles : Klapsejlsmølle en danois. Type de
    moulin à vent utilisé par Pou1 la Cour au cours de ses expé-
    riences visant à générer de l’électricité éolienne. Les volets
    mobiles correspondent à un système de régulation du rotor
    conçu par Andrew Meikle en Angleterre en 1772.
    William Cubitt a amélioré le système de Meikie et l’a breveté
    en 1 807. En Angleterre, ce système est donc connu sous le
    nom de patent sails, littéralement “voilure brevetée”. Les
    volets mobiles fonctionnent de la même manière que les
    stores vénitiens ou les jalousies.

    Moulin “Chicago” : éolienne mécanique multipale utilisée dans
    le monde entier. Plus d’un million d’entre elles sont encore en
    usage. Egalement connue sous le nom de moulin américain,
    bien qu’elle ait été largement copiée par les producteurs d’éo-
    liennes dans plusieurs pays. Elle est nommée “Chicago” à
    cause de la douzaine d’usine qui la fabriquaient à la fin du
    xixe siècle sur les rives sud du Lac Michigan, près de Chicago.
    Voir également Moulin américain.

    Moulins crétois : très répandus en Crète, d’oui leur nom, et
    notamment sur le plateau de Lassithi, “le plateau aux mille
    moulins”. On les trouve toutefois dans toute la zone méditer-
    ranéenne. Les longerons de ces moulins sont constitués de
    perches de bois sur lesquelles les voiles sont fixées à l’aide de
    cordes.

    Moulin hollandais : moulin associé aux Pays-Bas, bien qu’on le ren-
    contre à travers l’Europe.
    Mousqueton : crochet fermé par une plaque à ressort utilisé sur les
    lanières de sécurité et les systèmes antichute.

    Moyenne des temps de bon fonctionnement (MTBF) : temps
    moyen entre les pannes. Mesure de la fiabilité. Quotient de la
    durée de fonctionnement réelle d’une installation par le
    nombre total de défaillances de cette installation.

    Moyeu : centre du rotor d’une éolienne. Pièce reliant les pales du
    rotor à l’arbre primaire d’une éolienne.

    Moyeu basculant : moyeu articulé. Moyeu équipé d’un pivot. Les
    rotors bipales des éoliennes classiques peuvent ainsi se déplacer
    perpendiculairement au plan de rotation (±10 degrés). Le
    mouvement du rotor rappelle celui des balançoires à bascule.
    La bascule est un moyen passif de réduire la charge aérodyna-
    mique du rotor d’une éolienne et les charges cycliques de la
    transmission.

    Moyeu rigide : moyeu ne laissant aucune possibilité de mouvement
    aux pales. Moyeu ne possédant pas de charnières permettant le
    battement ou la mise en cône.

    Multiplicateur : mécanisme transférant l’énergie mécanique du
    rotor à la charge. Le plus souvent utilisé pour augmenter la
    vitesse de l’arbre primaire à la vitesse de fonctionnement d’un
    générateur. Sur les pompes éoliennes traditionnelles, le mou-
    vement alternatifde la tige de pompage est issu de la transfor-
    mation par le multiplicateur du mouvement rotatif de la roue
    éolienne.

    Multiplicateur à arbres parallèles : disposition courante des engre-
    nages d’un multiplicateur. Les arbres de chaque engrenage sont
    parallèles les uns aux autres.

    Multiplicateur à deux étages : multiplicateur de vitesse à deux
    paires d’engrenages.

    Multiplicateur planétaire : multiplicateur composé d’un engrenage
    central, d’une roue à denture intérieure ou d’une couronne
    coaxiale, et d’un ou plusieurs pignons soutenus par un support.
    Un multiplicateur planétaire est plus léger et plus compact
    qu’un multiplicateur à arbres parallèles. Toutefois, installé sur
    des éoliennes, il se révèle plus bruyant. Les éoliennes supé-
    rieures ou égales à 500 kW ont tenté de combiner les avantages
    des deux systèmes en utilisant des engrenages planétaires pour
    les basses vitesses et des engrenages parallèles pour les vitesses
    élevées, qui génèrent davantage de bruit.

    NACA : National Committee on Aeronautics (Etats-Unis).
    Comité national sur l’aéronautique. Précurseur de la NASA.
    N’existe plus. Connu pour sa gamme de configurations de pro-
    fils aérodynamiques standard.
    Nacelle : dispositif abritant les composants rotatifs d’une éolienne
    à axe horizontal.

    NASA : National Aeronautics and Space Administration (Etats-
    Unis).

    NATA : Network for Appropriate Technology and Technology
    Assessment, Royaume-Uni (Réseau pour les technologies appro-
    priées et l’évaluation des technologies). Situé à l’Open University
    de Milton Keynes.

    NCAT : National Center forAppropriateTechnology (Etats-Unis).
    Centre national de technologies appropriées. Situé à Butte,
    dans le Montana.

    Nécrophagie : élimination des animaux morts et en décomposition
    d’un site par des prédateurs ou des animaux nécrophages. Le
    rythme auquel les oiseaux morts sont éliminés d’un site par des
    animaux nécrophages tels que les coyotes, les vautours et les
    corbeaux est un facteur important pour l’observateur qui doit
    évaluer le nombre total d’oiseaux tués par les éoliennes.

    NEL : anciennement National Engineering Laboratory (Royaume-
    Uni). Situé au sud-est de Glasgow, en Ecosse, à East Kilbride.
    Nervure : élément structurel qui donne sa forme à l’aile d’un avion
    ou au profil aérodynamique d’une pale d’éolienne.

    NESA : compagnie d’électricité danoise desservant Copenhague.

    NEWIN : association éolienne néerlandaise.

    NFFO : Non Fossil-Fuel Obligation (Royaume-Uni).

    NJMBY : Not In My Backyard (littéralement : pas dans mon
    jardin !). Acronyme désignant les personnes qui s’opposent à
    l’utilisation de leur terrain ou d’un terrain voisin, bien qu’ils ne
    soient pas contre l’utilisation d’un autre terrain pour le même
    usage. Dans le contexte de l’énergie éolienne, voici une des
    réponses “NYMBY” typiques : “Je suis pour l’énergie éolienne,
    mais pas chez moi.”

    Niveau de puissance acoustique : L~. Mesure de la puissance acous-
    tique en décibels. Intensité du bruit produit par une éolienne
    dérivant des mesures du niveau de pression acoustique sur le
    terrain
    L,,, = L~ + 10 log (4srR2)
    où L~ est le niveau mesuré de pression acoustique et R la dis-
    tance oblique à partir de la nacelle. Si le niveau de pression
    acoustique était mesuré sur un panneau réfléchissant, il fau-
    drait soustraire 6 dB à L~. Le niveau de puissance acoustique
    est utilisé dans plusieurs modèles de bruit afin d’évaluer ce der-
    nier à différentes distances d’une éolienne. Le niveau de puis-
    sance acoustique de la plupart des éoliennes commerciales se
    situe entre 95 dBA et plus de 100 dBA.

    Niveau de pression acoustique : L~. Mesure en décibels de la pres-
    sion par rapport à une pression de référence de 20 micronew-
    tons/m2. Comme le niveau de pression acoustique diminue au
    fur et à mesure qu’on s’éloigne de la source, la distance est tou-
    jours précisée. Pour les sources les plus discrètes, comme les
    éoliennes, la distance à laquelle se trouve l’auditeur est aussi
    importante que le niveau sonore de la source. Par exemple, les
    fabricants danois d’éoliennes estiment que le bruit d’une
    éolienne de taille moyenne classique va tomber à 45 dBA à
    1 50 mètres de distances. Ne pas confondre avec le niveau de
    puissance sonore, bien que tous deux soient mesurés en décibels.

    Niveau sonore : voir Indice statistique.

    Noeuds : unité marine de vitesse. Un noeud est égal à 1 mille nau-
    tique par heure (0,5 15 m/s).

    Nombre de pales : nombre de pales d’un rotor d’éolienne. Une
    seule pale suffit mais la plupart des aérogénérateurs possèdent
    deux ou trois pales. Les moulins à vent européens tradition-
    nels possédaient quatre ailes. La plupart des pompes éoliennes
    mécaniques utilisent des rotors à pales multiples car le pom-
    page de l’eau nécessite un couple élevé.

    Nombre de Reynolds : nombre sans dimension décrivant l’état
    aérodynamique d’un profil en exploitation. Ce nombre est uti-
    lisé avec l’angle d’attaque pour décrire les limites de la finesse
    d’un profil aérodynamique particulier et les conditions aux-
    quelles un décrochage se produit. Les profils aérodynamiques
    des éoliennes fonctionnent à un nombre de Reynolds compris
    entre 0,5 million et 5 millions. (Richard L. Hales).

    Noordoostpolder : un des polders de l’ancien golfe du Zuiderzee,
    asséché au moyen de la digue de fermeture Afsluitdijk. Site de
    l’un des plus grands parcs linéaires au monde, composé de
    50 éoliennes bordant la Westmeerdijk, au nord d’Urk. Cet ai-
    gnement d’éoliennes long de 6 kilomètres produit 12 % de
    l’électricité du polder.

    NOVEM : Nederlandse Onderneming voor Energie en Milieu.
    Ministère néerlandais de l’Environnement et de l’Energie.

    NRDC : Natural Resources Defense Council (Conseilde defense des
    ressources naturelles). Groupe environnemental américain.

    NREL : National Renewable Energy Laboratory, Etats-Unis
    ( Laboratoire nationaldes énergies renouvelables). Situé à Golden,
    dans le Colorado. La division éolienne est située au National
    Wind Technology Center (Centre national des technologies
    éoliennes) sur le site de Rocky Flats, près dc Boulder, dans le
    Colorado.

    Nuisance sonore : au sens nord-américain, son ou bruit allant à
    l’encontre des droits d’un individu en créant un préjudice, une
    gêne ou des dérangements.
    Observation rapprochée : observation pendant laquelle l’observa-
    tcur se trouve au plus près des éoliennes et directement face à
    elles.

    Obstacles : obstructions situées sur la trajectoire du vent qui rédui-
    sent sa vitesse et donc sa puissance. Les obstacles tels que les
    arbres, les immeubles et les brise-vent retardent le vent et sont
    à l’origine de turbulences nuisibles pour les éoliennes.

    Odomètre éolien : dispositif simple utilisé pour déterminer la
    vitesse moyenne du vent en mesurant et enregistrant le nombre
    de kilomètres parcourus par le vent dans un temps déterminé.

    Offshore : installation d’éoliennes au large d’une côte.

    Omnidirectionnel : capacité à prendre le vent dans toute direction.
    Les éoliennes à axe vertical non carénées sont omnidirection
    nelles par nature.

    Onde carrée : oscillation de l’onde de tension entre deux extrêmes
    sans valeurs intermédiaires, comme celle produite par les pre-
    miers onduleurs statiques.

    Onde sinusoïdale : onde dont l’amplitude varie sinusoïdalement
    avec le temps, comme le montrent les courbes sinusoïdales
    telles que les ondes d’intensité et de tension produites par les
    générateurs de courant alternatif.

    Onde sinusoïdale modifiée : onde sinusoïdale approchée. Onde
    produite par certains onduleurs statiques qui reproduisent, à
    divers degrés, l’onde sinusoïdale produite par les générateurs de
    courant alternatif.

    Ondulation de couple : variation cyclique de couple. Effet sur la
    transmission des éoliennes bipales à axe vertical. La portance et
    donc le couple produit par les pales d’une éolienne à axe ver-
    tical varient selon la position des pales en mouvement autour
    du mât. La portance et donc le couple sont plus élevés lorsque
    les pales se déplacent perpendiculairement au vent, et dimi-
    nuent lorsqu’elles se déplacent dans la même direction que le
    vent ou à contrevent. Ainsi, le couple varie plusieurs fois par
    tour de rotor.

    Onduleur : dispositif électrique de conversion du courant
    continu (CG) en courant alternatif (AC).

    Onshore : installation d’éoliennes sur les terres.

    Opinion publique : expression explicite ou implicite de l’avis des
    habitants d’une région physiographique ou politique ou d’un
    Etat envers l’énergie éolienne.

    Orientation : azimut. Axe. Position d’une éolienne classique autour
    d’un axe vertical. Le rotor d’une éolienne face au vent est
    orienté vers le nord lorsque souffle un vent du nord. Rotation
    autour d’un axe vertical ou horizontal de la nacelle d’une
    éolienne en fonction de la direction du vent.

    Pacifique Nord-Ouest : désigne les Etats américains de Washington
    et de l’Oregon. Inclut parfois les Etats du Montana et de
    l’Idaho.

    Pale : principale surface aérodynamique entraînant le rotor d’une
    éolienne. Sur une éolienne à axe horizontal, les pales sont des
    profils aérodynamiques de même nature que ceux utilisés
    pour les ailes d’avion. Sur les éoliennes à axe vertical, les pales
    peuvent prendre la forme d’aubes ou d’ailettes (rotor
    Savonius) ou de profils de pales (rotor Darrieus). Se dit aile
    en danois (vinge).

    Pale articulée : profil aérodynamique d’une éolienne à axe vertical
    à pales droites qui maintient son angle d’attaque, quelle que
    soit sa position sur sa trajectoire autour de l’axe du rotor.
    Toute pale reliée à son moyeu ou à son arbre primaire par une
    charnière autorisant des mouvements dans le plan et hors du
    plan. Sur une éolienne à axe vertical, profil aérodynamique
    dont l’angle d’attaque change au fur et à mesure que le rotor
    tourne. Les pales des rotors Darrieus paraboliques, à l’inverse,
    sont à pas fixe. Le terme articulation implique le mouvement
    coordonné des parties assemblées. Par exemple, les pales des
    rotors à pales verticales à variation cyclique de pas sont arti-
    culés mécaniquement afin de maximiser la portance, quelle
    que soit la position de la pale, qu’elle soit derrière le mât, face
    au vent ou sous le vent. Cette caractéristique leur confère un
    couple de démarrage que les rotors Darrieus conventionnels
    ou paraboliques ne possèdent pas.

    Pale en porte-à-faux : pale dont une seule extrémité est fixée.
    Autoporteuse.
    Pales orientables sans paliers : rotor sur lequel les pales à pas
    variable sont fixées au moyeu sans paliers. Rotor à pales à pas
    variable sur lequel le changement d’angle d’incidence de la pale
    dépend de la flexion en torsion du longeron.

    Pales pultrudées : pales d’éoliennes fabriquées par un procédé de
    pultrusion.

    Paliers principaux : sur une éolienne à axe horizontal, paliers soute-
    nant l’arbre primaire, le moyeu et le rotor. Sur une éolienne à
    axe vertical, paliers situés au sommet et à la base du rotor.

    Panémone : éoliennes simples utilisant la traînée pour déplacer la
    surface efficace dans la direction du vent, selon le même prin-
    cipe que l’anémomètre à coupelles. Le coefficient maximum de
    puissance des panémones simples est égal à 1/3. (Golding).

    Parachutes : méthode de contrôle de la survitesse consistant à
    déployer un parachute à l’extrémité de chaque pale en cas de
    vitesse trop importante.

    Parasurtenseur : dispositif électronique de protection contre les
    augmentations soudaines de tension ou d’intensité.

    Parc éolien : ferme éolienne. Regroupement ordonné de plusieurs
    éoliennes à relative proximité les unes des autres. Les
    éoliennes sont généralement installées dans des parcs rectan-
    gulaires ou géométriques, sur un terrain plat, et dans des
    parcs linéaires le long des digues ou des jetées. Les éoliennes
    peuvent également être disposées en rangées verticales avec
    des mâts de hauteurs différentes pour former un alignement.

    Parcours du vent : distance parcourue par le vent pendant une
    période donnée. Il peut permettre de déterminer la vitesse
    moyenne du vent s’il est mesuré pendant une période donnée.
    Par exemple, si un anémomètre enregistre que le vent a par-
    couru 250 kilomètres en 1 0 heures, cela signifie que la vitesse
    du vent a avoisiné 25 km/h en moyenne pendant cette période.

    Parcs clairsemés : parcs dans lesquels les éoliennes d’une rangée
    sont espacées de plus de quatre diamètres et les rangées de
    plus de six diamètres. Dans les parcs denses, autrefois
    répandus en Californie, les éoliennes étaient généralement
    espacées de deux diamètres dans une rangée et de six dia-
    mètres dans une colonne.

    Pas collectif : changement identique et simultané du pas de toutes
    les pales d’un rotor par un mécanisme commun.

    Pas cyclique : changement de l’angle d’incidence des pales droites
    et orientables à chaque tour du rotor sur les éoliennes à axe
    vertical.

    Pas variable : méthode de contrôle du couple et de la puissance du
    rotor par une modification de l’angle d’incidence des pales.
    Passereaux ~ oiseaux chanteurs. Ordre rassemblant des oiseaux de
    petite taille (passériformes).

    Pennines : chaîne vallonnée s’étendant du nord au sud de
    l’Angleterre, dont font partie les Yorkshire Dales. Des petites
    centrales éoliennes sont exploitées près de Leeds-Bradford,
    dans le centre des Pennines.

    Perchoirs : structures permettant aux oiseaux de se percher ou de
    passer la nuit. Les mâts en treillis à traverses horizontales et les
    nacelles équipées de plates-formes de travail offrent de nom-
    breux perchoirs et sont soupçonnées de contribuer aux colli-
    sions entre les oiseaux et les éoliennes dans l’Altamont Pass, en
    Californie.

    Période d’indisponibilité : période pendant laquelle une éolienne
    n’est pas disponible pour la production, du fait de travaux de
    maintenance, de réparations, ou pour d’autres causes, alors
    que le réseau électrique est opérationnel.

    Perte d’extrémité de pale : perte de portance liée à une circulation
    de l’air autour de l’extrémité de la pale plutôt qu’au travers.
    L’entreprise américaine Aerovironment et l’Université tech-
    nique de Delft, aux Pays-Bas, ont toutes deux tenté de conce-
    voir des pales équipées de dispositifs permettant d’éviter les
    pertes d’extrémité. Toutefois, les fabricants d’éoliennes com-
    merciales préfèrent augmenter l’envergure de la pale, une solu-
    tion moins chère et plus sûre que l’ajout de concentrateurs à
    l’extrémité.

    Pertes de charge : perte de charge causée par la résistance d’un
    fluide à l’écoulement dans un tuyau. La perte de charge dc
    l’eau est fonction du diamètre du tuyau, de sa longueur et du
    nombre de coudes.

    Perturbation sonore : son indésirable. Bruit.

    Perturbation visuelle : intrusion indésirable dans un paysage.

    PFV : composite polyester-fibre de verre.

    Pièce polaire : dans un générateur, noyau de fer d’une pièce polaire
    faisant face à l’induit et entouré par les bobines de champ.
    Pieu d’alignement : outil forgé utilisé par les monteurs de petites
    éoliennes, formé d’un arbre conique à une extrémité et d’une
    clé plate à l’autre extrémité. L’extrémité conique sert à aligner
    les trous des boulons sur les parties métalliques du mât.

    Piliers : colonnes en acier ou en béton armé utilisées pour la
    construction des fondations des mâts d’éoliennes. Les pieds des
    mâts en treillis reposent généralement sur des piliers, ce qui leur
    confère leur stabilité latérale.

    Pivot : arbre vertical autour duquel s’oriente une éolienne classique.

    Plan, dans le : direction ou mouvement parallèle au plan du rotor.

    Plan des pales : forme des pales, effilement et vrillage inclus. Vue
    en plan de la pale, comme si elle reposait horizontalement sur
    le sol.

    Plan du rotor : sur les éoliennes classiques, plan perpendiculaire à
    l’axe de rotation.

    Planification intégrée des ressources : système visant à déterminer
    comment répondre au mieux à la demande d’électricité sur
    un horizon de planification donné prenant en compte une
    amélioration du rendement énergétique, toutes les sources
    potentielles de production, notamment les énergies renouve-
    lables, et la maîtrise de la demande d’électricité.

    Plan, hors du : direction ou mouvement perpendiculaire au plan
    du rotor.

    Plate-forme de grue : emplacement de grue. Zone aménagée près
    des fondations d’une éolienne, utilisée pour le stationnement
    des grues sur les terrains vallonnés. Les routes d’accès font
    souvent office de plates-formes.

    Pollution particulaire : suies, fumées et particules respirables. Inclut
    les poussières fines aux Etats-Unis.

    Pollution visuelle : gêne causée par l’apparition d’éoliennes dans
    le paysage. ~

    Polyester renforcé de fibre de verre : composites polyester-fibre de
    verre constitués d’une matrice en polyester renforcée de fibre
    de verre.

    Pompe à chaleur : dispositif de chauffage et de refroidissement
    fonctionnant à l’aide d’un compresseur et d’un évaporateur,
    en faisant circuler un gaz CFC dans une boucle fermée.
    Pendant la première moitié du cycle, le compresseur aug-
    mente la pression du gaz, qui se condense et libère de la cha-
    leur. Pendant l’autre moitié du cycle, le liquide ainsi formé
    passe à travers l’évaporateur, oià l’abaissement de la pression
    lui fait reprendre sa forme gazeuse. Il absorbe alors la chaleur.
    Au cours de ce cycle, un espace donné peut être soit chauffé
    soit refroidi.

    Pompe éolienne : éolienne utiliser pour remonter l’eau. Plus de
    100 MW de pompes éoliennes sont utilisés à travers le monde.
    Voir également Eolienne de pompage.

    Pondération “A” : réseau de pondération appliqué lors la mesure
    du niveau sonore ; discrimine sélectivement les basses et
    hautes fréquences pour approcher la réponse de l’oreille
    humaine.

    Pont redresseur : circuit redresseur utilisant plusieurs diodes pour
    produire un courant continu à partir d’une source de courant
    alternatif. (Hugh Piggott).

    Portance aérodynamique : force qui tire la pale en avant, par
    opposition à la traînée.

    Port en drapeau : flagging en anglais. Déformation des branches
    des arbres et des buissons se produisant le plus souvent du
    côté sous le vent des conifères dans les zones de grand vent.
    Les branches poussent du côté du tronc se trouvant sous le
    vent tandis que le tronc demeure nu face au vent “comme un
    mât portant une bannière fouettée par la brise”. Le port en
    drapeau indique des vents plus forts que le “brossage”.
    (Putnam).

    Poussée axiale : force exercée sur le rotor d’une éolienne, parallèle
    à l’écoulement du vent.

    Poussée sur le mât : traînée dans le sens longitudinal qui force le
    mât à se pencher sous le vent. Force de renversement.

    Poussée sur le rotor : traînée dans le sens longitudinal qui pousse les
    pales d’un rotor sous le vent vers le mât. Force de renversement
    exercée sur une éolienne et un mât.

    Poussières fines : terme réglementaire utilisé aux Etats-Unis pour
    désigner les poussières émises par le trafic routier et les acti-
    vités de construction et qui se diffusent dans l’air. Les pous-
    sières fines peuvent nuire au fonctionnement des éoliennes en
    se déposant sur leurs profils aérodynamiques dans les régions
    arides, comme la Californie du Sud. Les sociétés éoliennes
    encourent des sanctions ou des amendes si elles utilisent des
    routes non revêtues.

    PPc : compagnie publique grecque d’

    Prime de puissance : prix facturé par les compagnies d’électricité
    nord-américaines, équivalent au rapport demande de
    pointe/énergie totale consommée. Cette contribution est
    intégrée à la grille tarifaire des clients commerciaux et indus-
    triels. La prime de puissance permet à la compagnie de se
    rémunérer sur le maintien d’une réserve tournante suffisante
    pour répondre à un changement rapide de la demande.

    Prix : coût plus bénéfice. Le prix d’une éolienne est le prix payé par
    les clients ou acheteurs et pas nécessairement le coût de fabri-
    cation de l’éolienne ou le coût de construction et d’exploitation
    d’une centrale éolienne.

    Prix installé : prix total de l’installation clés en main d’une
    éolienne ou d’un parc éolien, comprenant le coût de l’éo-
    lienne, du mât, des fondations, de l’installation et tous les
    coûts découlant de la connexion.

    Probabilité d’occurrence d’insuffisance de puissance fournie : pro-
    babilité statistique qu’une unité de production ne soit plus en
    mesure de répondre à la demande. Les ingénieurs ont tendance
    à augmenter cette probabilité pour les éoliennes, car l’énergie
    éolienne est une ressource intermittence. Pendant les années
    1990, des études menées aux Etats-Unis et en Europe ont
    montré que la probabilité d’insuffisance des centrales éoliennes
    n’est pas très différente de celle des sources d’énergie conven-
    tionnelles.

    Production annuelle d’électricité : estimation de l’énergie totale
    produite chaque année par une éolienne dans des conditions
    normales.

    Production décentralisée : éolienne ou petits groupe d’éoliennes
    disséminés à travers le paysage, par opposition aux éoliennes
    concentrées dans des grands parcs ou dans des centrales.

    Production parallèle d’électricité : production d’électricité parallè-
    lement à celle fournie par le réseau d’une compagnie d’électri-
    cité. Les centrales éoliennes et les éoliennes individuelles inter-
    connectées au réseau produisent de l’électricité parallèlement à
    la compagnie d’électricité locale.

    Productivité : plusieurs unités de mesure de la productivité sont
    utilisées, notamment la productivité spécifique et le facteur de
    charge.

    Productivité énergétique spécifique : quotient de la production
    annuelle d’énergie par la surface balayée par le rotor, exprimée
    en kWhlm2lan. Mesure la plus fiable de la productivité d’une
    éolienne pour un régime de vent spécifique.

    Productivité spécifique : EaIS (kWh/m2/an) Production totale
    d’énergie en kilowattheures divisée par la puissance nominale
    d’une éolienne en kilowatts. Sur les sites dotés de bonnes res-
    sources, des éoliennes de taille moyenne peuvent produire
    2 000 kWh/kW de puissance nominale. Sur les sites où les res-
    sources sont exceptionnelles, la production de certaines
    éoliennes a dépassé les 4 000 kWh/kW par an. Contrairement
    à la productivité spécifique, la productivité spécifique est fonc-
    tion de la puissance arbitraire de l’éolienne, exprimée en kilo-
    watts.

    Profil aérodynamique de la pale : surface courbe, définissant un
    profil aérodynamique, telle une aile d’avion, destinée à pro-
    duire une portance. Les profils aérodynamiques des éoliennes
    conventionnelles ou à axe horizontal sont asymétriques, le
    côté plat faisant face au vent. Les éoliennes à axe vertical uti-
    lisent des profils aérodynamiques symétriques.

    Profil vertical du vent : représentation graphique de l’évolution de
    la vitesse du vent avec l’altitude.

    Projection d’ombres mobiles : passage d’ombres à intervalles
    réguliers. Ce phénomène est causé par le passage des pales
    d’une éolienne entre le soleil et le lieu concerné. La projection
    d’ombres est plus évidente tôt le matin ou en fin de journée,
    ainsi qu’aux latitudes élevées, où le soleil est bas sur l’horizon
    et les ombres projetées sont longues. Certains observateurs
    trouvent ce phénomène gênant.

    Propagation du bruit : déplacement progressif des ondes sonores à
    partir de leur source.

    Protection cathodique des canalisations : au cours des années
    1930, de petits chargeurs de batterie éoliens étaient utilisés en
    Amérique du Nord pour produire un courant continu à la
    surface des canalisations métalliques. Cette charge empêche
    la corrosion galvanique des canalisations métalliques par cer-
    tains sols.

    PRS : système d’établissement de rapports de productivité
    (Performance Reporting System) de la California Energy
    Commission, selon lequel les exploitants des centrales
    éoliennes californiennes doivent faire un compte rendu de la
    productivité de leurs éoliennes tous les trimestres.

    Public Utility Regulatory Policies Act (PURPA) : loi américaine
    sur les politiques de réglementation des services publics.
    Interdit la discrimination à l’encontre des petits producteurs
    d’électricité aux Etats-Unis et prévoit que les compagnies
    d’électricité rachètent la production de ces petits producteurs à
    un tarif correspondant à leurs coôts évités (marginaux).

    Puissance : quotient du travail accompli ou de l’énergie produite ou
    consommée, par le temps qu’il a fallu pour accomplir ce travail
    ou produire ou consommer cette énergie.

    Puissance de crête : production maximale d’une éolienne. La puis-
    sance de crête est souvent supérieure à la puissance nominale,
    notamment en ce qui concerne les éoliennes à régulation par
    décrochage aérodynamique. Voir Puissance nominale.

    Puissance du vent : capacité du vent à produire un travail par unité
    de temps. Souvent exprimée en termes relatifs à une unité de
    surface de section transversale du flux de vent, par exemple en
    watts par mètre carré:
    P/A = 1/2 pV3
    où p est la densité de l’air et V la vitesse du vent.

    Puissance équivalente déclarée : Declared Net Capacity (DNC).
    Terme en usage au Royaume-Uni uniquement, dans les
    années 1 990 ; désignait la puissance éolienne équivalente à
    un moyen de production classique.

    Puissance garantie : terme utilisé occasionnellement pour décrire
    l’éventuelle contribution d’un générateur à la fiabilité d’un
    système de production d’énergie.

    Puissance installée : puissance nominale d’une éolienne. La puis-
    sance installée ou puissance nominale diWere de la puissance
    moyenne utilisée aux Etats-Unis sur la côte nord-ouest du
    Pacifique et de la puissance équivalente déclarée utilisée au
    Royaume-Uni, car elle est indépendante de la production
    réelle ou facteur de charge.

    Puissance nominale : puissance de sortie d’une éolienne fonction-
    nant à vitesse constante et puissance de sortie correspondant à
    la vitesse nominale du vent. Puissance indiquée sur le généra-
    teur électrique d’une éolienne et obtenue dès que la vitesse du
    vent est supérieure ou égale à une valeur définie comme la
    vitesse nominale du vent. Le diamètre du rotor est un indica-
    teur plus fiable de la taille d’une éolienne. Somme de la puis-
    sauce nominale de toutes les éoliennes d’un parc, exprimée en
    watts.

    Puissance réactive : puissance nécessaire à l’excitation du champ des
    générateurs à induction. La puissance réactive peut être induc-
    tive ou capacitive.
    Puissance utile : capacité de service calculée à partir de la proba-
    bilité que la production sera disponible au moment
    nécessaire.

    Pultrusion : procédé de fabrication par lequel des rubans ou mâts
    de fibre de verre sont passés à travers une cuve remplie de résine
    puis à travers une filière chauffée, afin de leur donner leur
    forme presque définitive, comme celle d’un profil aérodyna-
    mique par exemple.

    PURPA : voir Public Utility Regulatory Policies Act.

    Putnam, Palmer Cosslett : éminent ingénieur et inventeur améri-
    cain, concepteur de l’éolienne Smith-Putnam 1 ,25 MW.
    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Palmer Cosslett Putnam
    n~étalt pas réputé pour son éolienne, mais pour ses véhicules
    amphibies DUKW et WEASEL.

    PV : photovoltaïque.

    Qualité de l’énergie : comparaison subjective ou qualitative des
    caractéristiques de tension, de fréquence et des harmoniques
    (pour le courant alternatif) de l’électricité produite par une
    éolienne, par rapport à la norme ou aux valeurs acceptables par
    une charge ou par les systèmes qui récupèrent cette électricité.

    Quichotte, Don : protagoniste du fameux roman de Cervantès sur
    l’illusion. L’adjectifquichottesque qualifie des actions téméraires
    découlant d’un sens illusoire de la chevalerie. Don Quichotte
    attaque une colonie de 38 “géants” (moulins à vent tradition-
    nels) sur les collines surplombant les plaines de la Manche,
    dans le centre de l’Espagne.

    Raccord en étoile ou en Y : connexion triphasée où chaque phase
    est connectée à un conducteur d’alimentation et un point
    neutre. (Hugh Piggott).

    Rafale : variation soudaine de la vitesse du vent.

    Raidissement : variation de la vitesse d’un générateur liée aux
    variations des flux magnétiques qui se produisent au moment
    oit les pôles du rotor croisent ceux du stator. Le raidissement
    des alternateurs à aimants permanents peut gêner le démar-
    rage des petites éoliennes par vent faible.

    Rapaces : oiseaux de proie tels que les faucons et les aigles.

    Rapport de multiplication : rapport du nombre de tours par
    minute de l’arbre primaire et de l’arbre secondaire du système
    de transmission d’une éolienne.

    Rapport de vitesses en bout de pale : rapport vitesse périphérique
    de la pale/vitesse du vent. Les éoliennes modernes utilisent des
    profils à grande vitesse dont le rapport de vitesses en bout de
    pale est supérieur à 5. Le rapport de vitesses en bout de pale des
    profils des éoliennes à portance est supérieur à 1 . Le rapport de
    vitesses en bout de pale des éoliennes à traînée est inférieur à 1.

    Rapport de vitesses nominal en bout de pale : rapport entre la
    vitesse périphérique des pales et la vitesse du vent dans des
    conditions de référence

    Rapport hauteur/diamètre : sur les éoliennes à axe vertical, rap-
    port de la hauteur du rotor sur sa largeur au niveau de sa ligne
    équatoriale. Le rapport hauteur/diamètre des premiers rotors
    Darrieus paraboliques était presque égal à un. Les rotors
    construits par la suite avaient une forme beaucoup plus
    elliptique.

    RAL : Rutherford Appleton Laboratory (Royaume-Uni).
    Ratio de poids spécifique en haut de mât : mesure de l’intensité de
    matériel d’une éolienne. Masse de la nacelle et du rotor par rap-
    port à la surface balayée par le rotor en kglm2. Le ration spéci-
    fique des éoliennes légères à grande vitesse peut se limiter à
    10 kg/m2, tandis que celle les grandes éoliennes dépasse les
    70 kglm2. Le ratio de poids spécifique de la plupart des
    éoliennes européennes de taille moyenne se situe entre 20 et
    30 kg/m2.

    Ravins : forme d’érosion. Fossé ou canal creusé dans le sol par
    l’érosion. Plus larges que les rigoles, les ravins peuvent
    mesurer plusieurs mètres de largeur et de profondeur.

    Récepteur : qui reçoit. Personne ou animal qui entend un son. La
    législation réglementant le bruit décrit le plus souvent ses effets
    sur ses éventuels récepteurs.

    Recherche centralisée : mécanisme de développement descendant
    de la technologie. Selon le chercheur danois Peter Karnøe,
    l’échec de la recherche et du développement américains et
    allemands en matière d’énergie éolienne au début des années
    1980 serait dû à leur centralisation.

    Redevance : part du produit de la vente de l’électricité éolienne
    versée aux propriétaires pour l’utilisation de leurs terrains.
    Cette redevance varie selon le pays et dépend de plusieurs fac-
    teurs, notamment la rentabilité de la production d’électricité
    éolienne et la concurrence pour l’utilisation du terrain. Aux
    Etats-Unis, la redevance se situe entre 2 et 5 %. Voir également
    Bail.

    Redresseur : dispositif électronique, tel qu’une diode, qui convertit
    le courant alternatif (AC) en courant continu (CC) en ne lais-
    sant passer le courant que dans un seul sens.

    Réflexion : lumière, son, ou autre forme d’énergie reflétés ou ren-
    voyés par une éolienne. Près de Palm Springs, en Californie, la
    réflexion des vifs rayons du soleil du désert sur les nacelles
    métalliques des éoliennes ou sur la couche de glace recouvrant
    les pales, a entraîné des plaintes pour cause d’effet strobosco-
    pique de la part de certains riverains. De même, quelques mci-
    dents ont été rapportés aux Etats-Unis et en Europe, concer-
    nant des signaux radars reflétés par les éoliennes.

    Régime de vent : ensemble des caractéristiques éoliennes d’une
    région.

    Réglementation sur les nuisances sonores : acte législatiflocal limi-
    tant les sources de bruit.

    Régulateur : mécanisme de régulation automatique de la vitesse
    du rotor, qui consiste généralement à modifier l’angle d’inci-
    dence de la pale. Mécanisme de contrôle ou de régulation
    d’un dispositif. Dans le contexte de l’énergie éolienne, fait
    généralement référence à un mécanisme de régulation de la
    vitesse du rotor, comme le régulateur centrifuge.

    Régulateur centrifuge : régulateur de Watt utilisé aux Etats-Unis
    à l’époque des chargeurs de batterie éoliens des années 1930
    pour faire varier l’angle d’incidence de la pale avec la vitesse
    du vent. Le plus souvent associé aux chargeurs fabriqués par
    la société Jacobs Wind Electric. Désigne souvent le régulateur
    mécanique des petites éoliennes, qui utilise l’action de la force
    centrifuge sur des poids pour modifier l’angle d’incidence de
    la pale.

    Régulateur centrifuge activé par les pales : mécanisme de régula-
    tion par variation de l’angle d’incidence des pales utilisé sur
    certains chargeurs de batterie éoliens des années 1 930. La
    force centrifuge agit sur les pales elles-mêmes (plutôt que sur
    des masses distinctes, comme avec un régulateur de Watt tra-
    ditionnel) pour en changer l’angle d’incidence.

    Régulateur de tension : dispositifde contrôle ou de régulation de la
    tension d’une batterie dans un circuit de chargement en limi-
    tant le courant de charge. Contrôleur de charge.

    Régulateur de Watt : régulateur centrifuge. Baptisé du nom de
    J ames Watt, l’inventeur écossais de la machine à vapeur à
    condenseur séparé (1769). Les deux boules rotatives, action-
    nées par la force centrifuge, limitent la vitesse de l’arbre par un
    lien mécanique. Bien que souvent attribué à Watt, ce méca-
    nisme de rétroaction était utilisé sur les moulins à vent tradi-
    tionnels bien avant l’ère de la vapeur.

    Régulateur shunt : système électrique qui dévie le courant d’une
    source vers une charge de délestage, telle qu’un réchauffeur à
    résistance, pour contrôler la tension. (Hugh Piggott).

    Régulation par décrochage aérodynamique : contrôle de la puis-
    sance par décrochage aérodynamique. Les pales d’une éolienne
    à pas fixe et à vitesse constante peuvent être conçues de manière
    à décrocher par grand vent, afin de limiter la puissance maxi-
    male de l’éolienne.

    Régulation par variation de l’angle d’incidence de la pale : système
    permettant de modifier l’angle d’incidence de la pale pour
    contrôler la portance et par conséquent le couple et la puis-
    sance du rotor. Généralement, les pales des éoliennes à régula-
    tion du pas peuvent passer d’une position en drapeau à une
    position de fonctionnement et vice versa.

    Réhabilitation : remplacement d’éoliennes existantes par des
    éoliennes plus récentes et plus rentables. Le rééquipement de
    sites vieillissants en Californie a permis une amélioration spec-
    taculaire de la productivité. Sur un site du San Gorgonio Pass,
    la réhabilitation a permis de faire passer la puissance installée de
    29 à 35 MW, et a plus que doublé la production et la produc-
    tivité spécifique annuelles. Le rééquipement d’un site du
    Tehachapi Pass a permis de multiplier par cinq la production
    annuelle et a presque triplé la productivité spécifique.

    Remise à neuf : réparation ou amélioration d’une structure ou
    d’une machine existante par l’ajout de composants nouveaux
    ou modernisés.

    Rendement : rapport énergie produite/énergie fournie.

    Rendement de conversion : rapport production nette d’un dispo-
    sitif de conversion/énergie brute nécessaire à la production.

    Renfort en fibres de carbone : utilisation de fibres de carbone au
    lieu de fibres de verre ou de bois pour renforcer les matériaux
    composites.

    RERL : Renewable Energy Research Laboratory (Laboratoire de
    recherches sur les énergies renouvelables) de université du

    Massachusetts, à Amherst.

    Réseau : système de distribution des compagnies d’électricité.
    Réseau de lignes de transmission et de distribution transpor-
    tant l’électricité du site de production jusque chez les
    consommateurs.

    Réserve tournante : capacité de production, outre la charge réelle,
    pouvant être mise en oeuvre pour produire de l’électricité à très
    court terme.

    Résistance : dans un conducteur électrique, opposition à la circula-
    tion du courant. Exprimée en ohms.
    Résistance à la fatigue : nombre de cycles de contraintes qu’un
    matériau peut supporter avant de commencer à montrer des
    signes de fragilité et de subir des fissures de fatigue.

    Résonance : réponse à une force périodique. L’amplitude de l’os-
    cillation augmente lorsque la fréquence de la force motrice se
    rapproche de la fréquence propre d’un système ou d’un
    posant. Un problème récurrent lors de la conception des
    éoliennes consiste à éviter la résonance entre la fréquence à
    laquelle une pale passe devant le mât et la fréquence propre de
    l’éolienne et de son mât.

    Ressources intermittentes : ressources énergétiques, telles que le
    vent, l’eau et le soleil, non disponibles à 100 %. Le vent est
    une ressource intermittente car il ne souffle pas en perma-
    nence et pas toujours suffisamment fort pour entraîner une
    éolienne à 100 % de sa puissance nominale.

    Revégétalisation : remise en gazon, replantation. Remise en végéta-
    tion d’un terrain érodé ou perturbé. Une fois la phase de
    construction achevée, il convient d’établir ou de rétablir une
    végétation sur les sols perturbés par le terrassement des routes,
    le creusement de fossés pour enfouir les lignes électriques et
    l’excavation pour les fondations des mâts.

    Revêtement de surface : revêtement extérieur ou surface de la
    pale.

    Risques pour l’avifaune : structures pouvant blesser ou tuer les
    oiseaux. Dans le contexte de l’énergie éolienne, les conduc-
    teurs électriques à découvert, les haubans, les mâts et les
    rotors en mouvement constituent des dangers potentiels pour
    les oiseaux (risques de collision, d’électrocution).

    Risø : laboratoire national danois situé près de Roskilde sur l’île de
    Zélande. Réputé pour son centre d’essai d’éoliennes, un des
    précurseurs en la matière.

    Risques professionnels : sources de dangers pour la vie et pour la
    santé sur le lieu de travail. Les personnes travaillant dans le
    secteur éolien risquent principalement d’être électrocutés, de
    chuter ou d’être piégés par la machine en mouvement.

    Rocky Flats : site d’une usine d’armement nucléaire américaine
    situé près de Boulder, dans le Colorado, qui accueille désormais
    le Département éolien du National Renewable Energy
    Laboratory et son National Wind Technology Center.

    Rose des vents : diagramme en bâtons circulaire indiquant la vitesse
    et la direction du vent et parfois la fréquence des vitesses. Tire
    son nom de l’étoile représentant les principaux points cardi-
    naux.

    Rosette windmill : éolienne de Halladay. Pompe éolienne multipale
    américaine dont les aubes étaient constituées d’une multitude
    de segments reliés entre eux. Les segments s’ouvraient par
    grand vent pour réguler la vitesse et la puissance du rotor.
    Comme elle était plus complexe et plus onéreuse que ses
    contemporaines de la fin du xixe siècle, cette éolienne a fini par
    tomber en défaveur. On en rencontre parfois dans les Grandes
    Plaines américaines, installées en bordure de route pour attirer
    les touristes.

    Rotor à cage d’écureuil : rotor d’un générateur à induction dont les
    enroulements sont disposés parallèlement autour d’un noyau
    de fer et sont court-circuités aux extrémités du rotor par des
    anneaux.

    Rotor à pales verticales à variation cyclique de pas : éolienne à axe
    verticale à pales droites et orientables. Les rotors à pales
    droites et orientables présentent plusieurs avantages par rap-
    port aux rotors Darrieus paraboliques car ils disposent d’un
    autodémarrage plus fiable. Voir également Pale articulée.

    Rotor à pas fixe : contrairement aux rotors à pas variable, l’angle
    d’incidence des pales de ces éoliennes reste fixe pendant l’ex-
    ploitation. L’angle d’incidence des pales peut être ajusté, mais
    pas pendant l’exploitation.

    Rotor à régulation par variation de l’angle d’incidence des pales:
    rotor d’éolienne dont le pas peut être modifié pour réguler la
    portance et, par conséquent, le couple et la puissance.

    Rotor cylindrique : sur les éoliennes à axe vertical, rotor en forme
    de H composé de deux montants latéraux et d’un bras trans-
    versal. Les pales des rotors cylindriques peuvent être à pas fixe
    ou variable. Voir également Rotor à pales verticales à variation
    cyclique depas et Pale articulée.

    Rotor Darrieus : éolienne aérodynamique à axe vertical mise au
    point par l’inventeur français G. J. M. Darrieus en 1929. En
    Amérique du Nord, le rotor Darrieus parabolique est sou-
    vent comparé à un batteur à oeufs à cause de sa forme d’ar-
    ceau. A une certaine époque, les éoliennes Darrieus repré-
    sentaient environ 5 % de la puissance éolienne installée en
    Californie.

    Rotor d’éolienne : terme emprunté au domaine des hélicoptères
    pour désigner un système de profils aérodynamiques rotatifs,
    semblable au rotor d’un hélicoptère. Sur une éolienne, assem-
    blage de pales à un moyeu.

    Rotor de Flettner : en 1 925, l’inventeur allemand Anton Flettner
    traverse l’Atlantique sur le Baden Baden avec pour seul moyen
    de propulsion deux cylindres rotatifs verticaux. Ces rotors à
    axe vertical étaient propulsés sous l’action de l’effet Magnus.
    A. Flettner a également construit une éolienne équipée de
    quatre cylindres rotatifs coniques faisant office de pales. Le
    rotor de cette éolienne mesurait 20 mètres de largeur et était
    perché au sommet d’un mât de 33 mètres. Il pouvait pro-
    duire 30 kilowatts par un vent de 40 km/h.
    Rotor de Madaras : J. Madaras a utilisé une approche légèrement
    différente de celle de Flettner pour utiliser l’effet Magnus. Il a
    installé sur une piste circulaire des wagons sur lesquels étalent
    fixés de larges cylindres tournant autour d’un axe vertical. Le
    vent faisait tourner les cylindres, dont la rotation suffisait à
    déplacer les wagons. Les roues des wagons étaient connectées à
    des générateurs. En 1933, un cylindre de 30 m de haut et de
    9 m de diamètre a été installé à Burlington, dans le NewJersey.

    Rotor du générateur : composant rotatif d’un générateur élec-
    trique.

    Rotor en roue libre : éolienne équipée d’un rotor automatique ; le
    rotor peut continuer à tourner par vent léger, même si l’éo-
    lienne ne produit pas d’électricité.

    Rotor face au vent : éolienne à axe horizontal dont le rotor est
    orienté du côté face au vent du mât. Il existe plusieurs moyens
    d’orienter face au vent le rotor des éoliennes au vent. Les petites
    éoliennes utilisent un gouvernail. Les éoliennes de taille
    moyenne orientent leur rotor mécaniquement.
    Rotors à régulation par décrochage aérodynamique : rotor d’éo-
    liennes utilisant le décrochage pour limiter leur puissance par
    grand vent.

    Rotor Savonius : éolienne simple à traînée et à couple de démar-
    rage élevé conçue par l’inventeur finlandais SigurdJ. Savonius.
    Vu du dessus, il a une forme de S. Du fait de sa facilité de
    construction et de son couple élevé, il est parfaitement adapté
    au pompage de l’eau dans les pays en développement. Il est
    plutôt efficace (31 %) pour une éolienne à traînée (il est
    blable à un anémomètre à coupelles avec une certaine recircu-
    lation du flux) mais comme les autres éoliennes à traînée, il
    n’est pas rentable en termes de matériaux et a donc une appli-
    cation marginale.

    Rotors carénés : éolienne équipée d’un carénage pour concentrer
    ou diffuser le flux de vent qui frappe le rotor. Voir Collecteur.

    Rotors contrarotatifs : certaines éoliennes possèdent deux rotors
    sur le même arbre, l’un tournant dans le sens des aiguilles
    d’une montre, l’autre dans le sens inverse. L’éolienne aIle-
    mande NOAH était équipée de rotors contrarotatifs.

    Rotors multipales : rotors d’une grande solidité à plusieurs pales.
    L’éolienne multipale américaine possède 10 pales ou plus qui
    recouvrent presque entièrement le disque du rotor. A l’inverse,
    la plupart des éoliennes modernes ne possèdent que deux ou
    trois pales effilées.

    Rotors multiples : les éoliennes à rotors multiples peuvent prendre
    deux formes : deux rotors sur le même axe ou plusieurs rotors
    sur un même mât.

    Rotor sous le vent : éolienne à axe horizontal dont le rotor est
    orienté du côté sous le vent du mât.
    Les rotors sous le vent
    ont un cône de rotation important.
    Roue : nom du rotor des éoliennes de pompage américaine. D’une
    manière générale, désigne le rotor des éoliennes multipales.

    Roue de bicycfette : éolienne à pales multiples conçue aux Etats-
    Unis pendant les années 1970, formée de plusieurs capteurs
    effilés fixés entre une roue métallique et un moyeu, lui don-
    nant ainsi l’aspect d’une roue de bicyclette.

    Roue d’orientation : petit rotor multipale installé historiquement
    sur les moulins européens, servant à orienter le rotor principal
    face au vent. Le plan de rotation est perpendiculaire à celui
    du rotor principal de manière que les vents hors-axe frappent
    le gouvernail et réorientent le rotor principal directement face
    au vent.

    RSPB : Royal Society for the Protection of Birds (Société royale
    pour laprotection des oiseaux), Royaume-Uni. Homologue de la
    National Audubon Society aux Etats-Unis.

    Rugosité de la surface de la pale : imperfections ou débris sur la sur-
    face d’un profil aérodynamique qui perturbent le flux d’air.
    L’efficacité de certains profils dépend de la rugosité de leur sur-
    face. Lorsqu’ils sont utilisés sur des éoliennes installées dans un
    environnement aride, leur productivité peut être divisée par
    deux si les pales ne sont pas lavées régulièrement.

    Rugosité de la surface terrestre : irrégularité de la surface terrestre
    liée à la topographie, à la végétation et aux constructions. Cette
    rugosité perturbe le flux de vent dans la couche limite.

    Rural Electrification Administration : REA (Office de l’électri~flca-
    tion rurale). Service administratif de l’époque du New Deal
    instituée par le Rural Electrification Act (Loi sur l~lec~~cadon
    rurale) pour raccorder la population rurale des Etats-Unis au
    réseau électrique principal. L’extension de l’électrification
    rurale a porté un mauvais coup aux fabricants de chargeurs de
    batterie éoliens dans les années 1940, bien que certaines zones
    n’aient pas été raccordées au réseau avant le milieu des
    années 1950.

    Sandia National Laboratory : situé à Albuquerque, au Nouveau-
    Mexique. Un des laboratoires nationaux américains issus du
    développement de la bombe atomique et mandaté par le dépar-
    tement américain de l’Energie pour des recherches sur l’éo-
    lienne Darrieus.

    San Gorgonio Pass : passage près du niveau de la mer, reliant la
    région côtière du sud de la Californie au désert de Sonoran et
    situé à environ 1 50 kilomètres à l’est de Los Angeles. C’est dans
    ce passage bordé au nord par le Mont San Gorgonio et au sud
    par le Mont San Jacinto que soufflent les vents parmi les plus
    violents de Californie. Au début des années 2000, les éoliennes
    qui y sont installées produisaient près de 600 millions de kWh
    par an.

    Santa Ana : vent sec, chaud et puissant en provenance des hauts
    déserts de Californie et soufflant dans le bassin de Los Angeles.
    Schneefresser : littéralement “le mangeur de neige”. Vent suisse.
    Section de pale : section de profil à un endroit donné le long du
    quart de corde.

    Sectionneur : interrupteur manuel verrouillable, souvent placé à
    la base du mât d’une éolienne, qui permet de mettre hors ten-
    sion la totalité du circuit de l’éolienne afin d’isoler cette der-
    nière du réseau de la compagnie d’électricité et de faciliter la
    maintenance de ses composants électriques.
    Sécurité au travail : risque ou absence de risque de blessure ou de
    mort sur le lieu de travail. La fabrication, l’installation et l’ex-
    ploitation des éoliennes entraînent un certain nombre de
    risques pour ceux qui travaillent avec cette technologie. Les
    éoliennes ont tué vingt hommes à travers le monde entre 1976
    et 2000.

    Sécurité publique : risque ou absence de risque de blessure ou de
    mort du public lié au transport, à l’installation ou à l’exploita-
    tion des éoliennes. L’utilisation de l’énergie éolienne n’a jamais
    entraîné la mort d’un passant.

    SEP : Samenwerkende Elecktriciteits-produktiebedrijven. Associa-
    tion des compagnies d’électricité danoises.

    SERI : Solar Energy Research Institute (Institut de recherches sur
    l’énergie solaire), Etats-Unis. Rebaptisé National Renewable
    Energy Laboratory (Laboratoire national des énergies renouve-
    lables) au milieu des années 1990.

    Servomoteur : moteur électrique ou hydraulique servant à com-
    mander un système. Le moteur d’orientation utilisé pour
    orienter les éoliennes face au vent est un servomoteur.

    Sillage : zone de turbulence immédiatement à l’arrière d’un corps
    solide dans un fluide en mouvement.

    Sillage du mât : sillage créé par le vent du côté sous le vent d’un
    mât. Les pales d’un rotor sous le vent doivent traverser le sillage
    à chaque tour, d’où le bruit caractéristique des rotors sous le
    vent,flap-flap-fiap.

    Sirocco : terme italien désignant un vent du sud chaud et humide
    soufflant au sud de l’Italie, en Sicile, et sur la Méditerranée, et
    se formant dans le désert du Sahara. S’orthographie également
    scirocco.

    Smeaton, John (1724—1792) : ingénieur civil britannique qui a
    reconstruit le phare d’Eddystone. Reconnu comme l’un des
    premiers ingénieurs professionnels, Smeaton a mené les pre-
    mières études scientifiques sur les rotors d’éoliennes et a publié
    ses résultats en 1759 sous le titre On tise Construction andEffects
    of Windmill Sails. Il est notamment parvenu à la conclusion
    que la puissance maximale des ailes des moulins était presque
    proportionnelle au cube de la vitesse du vent.

    Smidth, R L. : entreprise danoise qui a conçu l’équipement per-
    mettant l’utilisation du béton et l’a utilisé pour construire des
    silos et des cheminées en béton au cours des années 1930
    et 1940. Une des premières entreprises au monde à avoir
    associé le domaine de l’aérodynamique, alors en pleine évolu-
    tion, à la production d’éoliennes. Pendant la Seconde Guerre
    mondiale, elle a fabriqué plusieurs “Aéromoteurs” de 17,5 et 24
    mètres, équipés de profils modernes face au vent fixés sur un
    mât en béton.

    Solidité : quotient de la surface totale des pales par la surface
    balayée. En général, les rotors dont la solidité est élevée sont
    moins productifs que ceux dont la solidité est faible. La soli-
    dité de l’éolienne de Gedser tripale est égale à 0,09 ; celle des
    éoliennes américaines bipales à grande vitesse, telles que la
    Mod-O et l’EST-54, est égale à 0,03.

    Son à basse fréquence : sons de fréquence inférieure à 100 hertz.
    Les bruits impulsifs produits par les éoliennes sous le vent à
    deux pales appartiennent le plus souvent à cette plage de fré-
    quences. Inclut à la fois des fréquences audibles et inaudibles.

    Sonie : mesure de la réponse auditive au son, mesure de l’inten-
    sité du bruit. La sensation auditive de la sonie dépend non
    seulement de la pression acoustique, mais également de la fré
    quence ou de la tonic.

    Sous le vent : côté abrité du vent.

    Sous tension : dans un conducteur ou un circuit électrique, la
    tension est présente et le courant peut circuler ; dès lors, il y
    a risque d’électrocution.

    Stator : partie stationnaire d’un générateur, par opposition au rotor,
    qui tourne.

    Stockage dans des batteries : stockage de l’électricité sous la forme
    d’énergie chimique. Les batteries sont souvent utilisées dans
    les systèmes autonomes pour fournir de l’électricité pendant
    les périodes où le vent ne souffle pas ou peu.

    Stockage par compression de l’air : capacité à transformer l’énergie
    cinétique en énergie potentielle sous la forme d’un réservoir à
    air comprimé. Dans la pratique, le surplus d’électricité ah-
    mente un compresseur. En cas de besoin d’électricité, l’air com-
    primé est libéré à travers une turbine, où il est utilisé pour
    brûler un combustible sous pression. Ainsi, le réservoir à air
    comprimé remplace le compresseur dans une turbine à gaz.

    Stockage par pompage : capacité à transformer l’énergie cinétique
    en énergie potentielle sous la forme d’eau dans un réservoir. Le
    surplus d’électricité est utilisé pour pomper l’eau en amont, où
    elle est stockée dans un réservoir en attendant d’être utilisée. En
    cas de besoin d’électricité, l’eau est libérée pour entraîner les
    turbines hydroélectriques.

    Structure du vent : caractéristiques du vent soufflant dans une zone
    donnée. Prend en compte les changements de direction en
    fonction de l’altitude ainsi que la vitesse, l’intensité des rafales
    et la nature non uniforme du vent.
    Surface balayée : surface balayée par le rotor d’une éolienne. Sur
    une éolienne classique, la surface balayée est égale à l’aire du
    disque:
    A = irR2
    où R est le rayon du rotor. Sur les éoliennes à axe vertical et à
    rotor cylindrique, la surface balayée est égale à:
    A = HD
    où H est la longueur ou hauteur des pales et D le diamètre du
    rotor. Sur les rotors Darrieus paraboliques, la surface balayée
    équivaut approximativement à l’aire d’une ellipse.
    Surface des pales mesurée par projection sur le plan du rotor:
    superficie d’une pale multipliée par le nombre de pales du
    rotor.

    Surface plane : surface projetée sur un profil aérodynamique, per-
    pendiculaire à la section de ce profil.

    Surface projetée : surface d’une structure captant le vent, transver-
    sale à la direction du vent. Surface du disque captant le vent,
    représentée par le rotor en rotation d’une éolienne classique à
    axe horizontal. Voir également Suiface balayée.

    Survitesse : fait référence à une vitesse de rotor excessive. Une telle
    vitesse va entraîner une accélération du phénomène de fatigue
    ou entraîner une grave panne du rotor.

    Syndrome de la dent manquante: l’impact visuel des éoliennes
    sur le paysage est accentué par la tendance humaine à remar-
    quer en premier un objet différent des autres dans un groupe.
    Ainsi, on va tout de suite remarquer un haricot rouge dans un
    groupe de haricots blancs ou un haricot blanc dans un groupe
    de haricots rouges. Il en va de même avec les éoliennes. Dans
    un groupe d’éoliennes en fonctionnement, les observateurs
    vont remarquer en premier l’éolienne à l’arrêt.

    Système antichute : système combinant un harnais de positionne-
    ment, des longes et des ancrages pour empêcher la chute. Ne
    pas confondre avec le système d’arrêt de chute. Pour une
    bonne protection contre les chutes, le système antichute doit
    également inclure un système d’arrêt de chute.

    Système autonome : système de production d’électricité indépen
    dant du réseau souvent utilisé sur les sites éloignés pour lesquels
    les coûts de raccord au réseau principal sont prohibitifs.

    Système d’arrêt de chute : système combinant un harnais, des
    longes et des fixations, qui limite la hauteur de la chute des
    monteurs si ceux-ci perdent pied ou lâchent prise. Le système
    d’arrêt de chute le plus fréquemment utilisé pour travailler
    sur les mâts est composé d’un harnais de sécurité auquel est
    attaché un coulisseau se déplaçant le long d’un câble vertical
    en acier ou d’un rail courant le long du mât. Les systèmes
    d’arrêt de chute sont utilisés seulement en cas d’urgence et ne
    servent en aucun cas au positionnement.

    Système de conversion de l’énergie éolienne (SCEE) : jargon
    archaïque désignant une éolienne. Terme générique, qui inclut
    les éoliennes, les aérogénérateurs et les pompes éoliennes, uti-
    lisé par le département américain de l’Energie et ses manda-
    taires au cours des années 1970 et 1980.

    Système de freinage à sécurité positive : quand tous les systèmes
    électriques sont hors tension, le frein est actionné. Ainsi, si
    une éolienne en fonctionnement n’est plus alimentée, le frein
    s’actionne automatiquement. L’énergie nécessaire au freinage
    peut être fournie par des ressorts ou par un accumulateur
    hydraulique.

    Système de régulation : système qui contrôle l’état de l’éolienne et
    son environnement. En fonction de ces conditions, le sys-
    tème de régulation ajuste le fonctionnement de l’éolienne
    pour la protéger contre d’éventuels dommages ou optimiser
    sa productivité.

    Système d’orientation actif : système de contrôle de l’orientation
    d’une éolienne à axe horizontal utilisant un servomécanisme
    électrique ou hydraulique pour orienter le rotor vers le vent en
    réponse à un signal envoyé par un capteur de direction du vent.

    Système d’orientation passif : système de contrôle de l’orientation
    d’une éolienne à axe horizontal de petite puissance utilisant la
    force aérodynamique naturelle du vent pour aligner correcte-
    ment la nacelle et le rotor par rapport au vent. Il existe trois
    formes principales d’orientation passive : le cône de rotation
    sur les rotors sous le vent, les gouvernails sur les petites
    éoliennes au vent, et la roue d’orientation sur les éoliennes au
    vent et sous le vent.

    Système éolien : expression générique désignant tout dispositif per-
    mettant de transformer l’énergie cinétique du vent en énergie
    mécanique.

    Système éolien-diesel : système hybride de production d’électricité
    fonctionnant à l’aide d’une éolienne et d’un générateur diesel,
    utilisé dans les villages isolés.

    Systèmes décentralisés : unités éoliennes autonomes, établies chez
    des particuliers ou dans des quartiers pour fournir de l’électri-
    cité ou de la chaleur.

    Systèmes hors réseau : systèmes autonomes de production d’électri-
    cité. Systèmes de production indépendants d’un réseau de dis-
    tribution d’électricité.

    Systèmes hybrides : systèmes combinant les énergies renouve-
    lables (éoliennes ou cellules photovoltaïques) et les technolo-
    gies plus conventionnelles (comme le groupe électrogène
    diesel) pour alimenter des sites distants.
    Tendpibe-Velling M~rsk : parc géométrique constitué de
    100 éoliennes de la péninsule danoise dujotiand, situé au sud-
    est de Ringkøbing sur la rive droite du fjord de Ringkøbing.
    Une des premières centrales éoliennes construites en Europe.

    Tarif: grille de prix pour l’utilisation de l’électricité.

    Tarif de rachat : tarif par kilowattheure qu’une compagnie d’élec-
    tricité est prête à payer pour l’énergie transmise sur ses lignes
    par un petit générateur (relié au réseau). En Amérique du
    Nord, le prix de rachat est généralement inférieur au prix à la
    consommation facturé par une compagnie d’électricité pour
    l’énergie qu’elle vend. En Allemagne, le prix de rachat est fixé
    par la loi sur les énergies renouvelables (Erneuerbares-
    Energien-Gesetz).

    Tarif de vente constant de l’électricité : multiplicateur utilisé en
    analyse des coûts pour déterminer le coût de l’énergie. Ce
    multiplicateur prend en compte les effets de l’inflation, la
    durée de vie de l’investissement et le coût du financement des
    capitaux propres et des emprunts.

    Taux de disponibilité en présence de vent utile : période pendant
    laquelle une éolienne est exploitable, rapportée à la période
    pendant laquelle les vitesses de vent appartiennent à la plage de
    fonctionnement de l’éolienne.

    Taux d’indexation : taux correspondant à l’augmentation
    annuelle de la valeur monétaire d’une quantité donnée.

    Taux d’intérêt : coût d’un emprunt pour une période donnée,
    généralement un an, exprimé en pourcentage du montant
    total emprunté.

    Taux de pénétration : part relative de la capacité de production
    éolienne dans un système d’alimentation conventionnel.
    Electricité éolienne divisée par la production totale du système.

    Technicien éolien : celui qui fait fonctionner et entretient les
    éoliennes.

    Tehachapi Pass : col de Tehachapi. Seule route traversant la Sierra
    Nevada californienne praticable en toute saison. Le col suit la
    faille de Garlock à travers les monts Tehachapi, qui s’étendent
    dans la direction est-ouest. La zone éolienne de Tehachapi est
    l’une des plus grosses productrices d’électricité éolienne au
    monde. Au début des années 2000, les éoliennes du Tehachapi
    Pass ont produit entre 1 ,3 et 1 ,4 terawattheure par an.

    Temps de retour : période s’écoulant avant que le coût d’un inves-
    tissement ne soit récupéré. Délai nécessaire pour qu’une
    éolienne devienne rentable. Le temps de retour n’est pas repré-
    sentatifdes bénéfices réalisés pendant toute la durée de vie d’un
    investissement dans l’énergie éolienne car il exclut les bénéfices
    réalisés une fois que le coût de l’investissement a été récupéré.

    Terrain d’essais éoliens de l’Atlantique : centre canadien d’essais
    d’éoliennes situé sur l’île du Prince-Edouard.

    Tête de présérie : désigne un prototype de préproduction.

    Thyristors : commutateurs électroniques à grande vitesse utilisés
    dans les onduleurs ou les équipements de conditionnement de
    puissance.

    Tige de la pale : portion de la pale d’une éolienne fixée au moyeu.

    Tige de pompage : tige en bois ou en métal reliant le rotor de l’éo-
    lienne au cylindre de la pompe sur les éoliennes de pompage.

    Tornado vortex : invention américaine. Concept de production
    d’électricité éolienne financée par le département américain de
    l’Energie par l’intermédiaire du programme “Concepts avancés
    et innovants” du Solar Energy Research Institute pendant les
    années 1970. Ce concept consistait en une grande tour cylin-
    drique, rappelant une tour de refroidissement à tirage naturel,
    avec des ouvertures en fente et des aubes directrices dirigeant
    l’air entrant pour créer un tourbillon de tornade. Ce vortex
    était censé attirer davantage d’air à la base de la tour. La
    colonne montante à l’intérieur de la tour aurait permis d’en-
    traîner une turbine à grande vitesse. Aucun prototype n’a
    jamais été construit.

    Toroidal accelerator rotor platform (TARP) : autre projet du pro-
    gramme “Concepts avancés et innovants” du département
    américain de l’Energie, datant des années 1970. Le concept
    TARP consiste en la construction d’une structure ou concen-
    trateur en forme de tore ; ensuite, des doubles turbines à
    grande vitesse sont montées tangentiellement de chaque côté
    du concentrateur. Le passage d’un flux accéléré à travers le tore
    entraîne les turbines. Aucun prototype n’a jamais été construit.

    Tourbillons : dans un fluide, vortex ou turbulences de sens
    contraire au courant principal. Se produisent souvent du
    côté sous le vent d’un objet, tels que les tourbillons se produi-
    sant du côté sous le vent d’un rocher en montagne.

    Tourbillons d’extrémité de pale : turbulence énergivore et bruyante
    produite à l’extrémité d’une pale. Ces spirales d’air tourbillon-
    nant ressemblent aux tourbillons apparaissant du côté sous le
    vent d’un rocher lorsque souffle un vent rapide en montagne.

    Traînée : résistance d’un corps se déplaçant dans un fluide, due à
    la friction entre la surface de ce corps et le fluide. Force qui
    retarde le mouvement de la pale d’une éolienne dans l’air.

    Traitement de détente : traitement thermique des métaux permet-
    tant d’atténuer les tensions internes.

    Tramontana : terme italien qualifiant un vent du nord froid.

    Tramontane : terme provençal désignant un vent fort et froid déva-
    lant le flanc nord-est des Pyrénées vers la mer Méditerranée.
    Aussi puissant que le mistral.

    Transitoire : impulsion ou autre variation brusque et temporaire de
    tension ou d’intensité dans un système de distribution élec-
    trique. Les transitoires peuvent être causés par la foudre, par
    l’ouverture et la fermeture d’un système de commutation ou
    par le fonctionnement de certaines charges.
    Transmission : partie d’une éolienne qui transmet le couple du
    rotor au générateur.

    Transmission et distribution : association de lignes électriques,
    transformateurs, appareillages et autres équipement électriques,
    utilisés par une compagnie d’électricité pour transférer l’électri-
    cité produite par la source de production aux charges.

    Triphasé, courant : ensemble de trois courants polyphasés déphasés
    successivement d’un tiers de cycle, soit 120 degrés. Toutes les
    éoliennes de taille moyenne, et presque toutes les éoliennes
    conçues pour être raccordées au réseau produisent un courant
    triphasé. Les réseaux triphasés les plus simples utilisent trois
    conducteurs. Chaque conducteur sert de trajet de retour au
    deux autres.
    Tubage : tube dont on revêt les parois d’un trou de forage afin de
    les consolider.

    Turbine : rotor.

    Turbine à vent : terme générique désignant une éolienne. Se réfère
    plus précisément à un rotor constitué de profils à grande
    vitesse. Aérogénérateur.

    Turbulence : changement brusque de la vitesse et de la direction du
    vent se produisant lorsque le vent rencontre un obstacle. Les
    turbulences sont indésirables car elles réduisent l’énergie
    éolienne exploitable et accélèrent l’usure normale d’une
    éolienne.

    Tvind : entre 1976 et 1978, les étudiants de l’Ecole de Tvind, près
    d’Ulfborg, sur la côte du Jiitland bordant la mer du Nord, ont
    assemblé l’une des plus grandes éoliennes du monde. Bien que
    cette éolienne de 54 m n’ait jamais été autorisée à fonctionner
    à sa puissance nominale de 2 MW, elle a généré environ 1 mil-
    lion de kilowattheures par an pour chauffer l’école. Tvind a
    exploité l’éolienne pendant plus de 50 000 heures, jusqu’à ce
    qu’une de ses pales se brise en 1993. Le rotor a été remplacé et
    l’éolienne continue d’être exploitée.

    UCS : Union of Concerned Scientists. Groupe environnemental
    américain qui encourage vivement le développement de l’effi-
    cacité énergétique et des énergies renouvelables.

    UE : Union européenne (anciennement Communauté européenne)
    Umbrella mill : première éolienne de pompage autorégulée, conçue
    par David Halladay. Ce dernier a articulé des lamelles de bois
    (qui faisaient souvent office de pales à l’époque) autour d’un
    anneau métallique. Les pales étaient dotées de contrepoids, de
    manière à former un disque en conditions normales. Toutefois,
    par grand vent, la force exercée sur les pales contrebalançait les
    poids ; ainsi, le vent poussaient les pales, qui formaient alors un
    cylindre creux. Le vent ne rencontrait plus d’obstacles lors de
    son passage à travers le rotor. Cette éolienne a été supplantée
    par des rotors fixes, plus connus, qui ont été les précurseurs
    directs des éoliennes de pompage que l’on rencontre aujour-
    d’hui en Amérique.

    Uniformité visuelle : caractère de ce qui a une taille, une couleur,
    une forme et une configuration identiques. Méthode proposée
    par des paysagistes californiens pour réduire les perturbations
    visuelles causées par des éoliennes dans un paysage en minimi-
    sant les contrastes entre machines semblables. Les objets n’ont
    pas besoin d’être identiques mais doivent sembler similaires,
    de manière à susciter une réaction positive.

    Unité thermique britannique (Btu) : mesure du contenu ther-
    mique. Quantité d’énergie nécessaire pour élever de
    U Fahrenheit (F) la température d’une livre (pound) d’eau.

    USDA : département américain de l’Agriculture. Administre une
    station expérimentale à Bushiand, dans l’enclave du Texas
    ( Texas Panhandie), où il teste des éoliennes pour un usage rural.

    Utilité : concept mis en avant par des paysagistes californiens, selon
    lequel la perturbation visuelle causée par les éoliennes dans un
    paysage est jugée acceptable par de la plupart des observateurs
    s’ils constatent qu’elles sont en fonctionnement, c’est-à-dire
    qu’elles sont exploitées, et qu’elles sont donc utiles, car elles
    produisent de l’électricité.

    Variation complète du pas : par opposition à la variation partielle
    du pas, mouvement de la pale d’une éolienne autour de son
    axe longitudinal sur toute sa longueur.

    Variation de largeur des pales : rétrécissement de la longueur de
    corde de la base de la pale jusqu’à son extrémité. La variation
    de largeur peut être linéaire ou non. Les pales haute performance
    sont coniques pour la même raison qu’elles sont vrillées :
    la vitesse tangentielle d’un point de la pale diminue
    au fur et à mesure qu’il se rapproche du moyeu. Par consé-
    quent, le rapport de vitesses en bout de pale diminue vers le
    moyeu, et il est nécessaire d’augmenter la solidité pour main-
    tenir un coefficient de puissance optimal. Cette augmentation
    de la solidité peut être obtenue en augmentant encore davan-
    tage la longueur de corde à la base de la pale.

    Variation diurne de la vitesse du vent : variation de la vitesse du
    vent entre la nuit et le jour.

    Variation partielle du pas : contrairement à la variation complète
    du pas, où la pale tourne autour de son axe longitudinal sur
    toute sa longueur, seules les sections externes de la pale sont uti-
    usées. Les sections internes sont à pas fixe. Voir Variation com-
    piète dupas.

    Vent apparent : vent relatif. Vent rencontré par la pale en mouve-
    ment d’une éolienne lorsqu’elle se déplace dans l’air. Résultat
    de la combinaison des vecteurs de vitesse du vent et du mou-
    vement des pales.

    Vent dominant : en un lieu donné, direction dans laquelle le vent
    souffle le plus souvent. Le vent dominant n’est pas nécessaire-
    ment celui qui fournit le plus d’énergie sur un site. Du fait de
    la loi cubique, selon laquelle la puissance éolienne disponible
    augmente proportionnellement au cube de sa vitesse, des vents
    moins fréquents mais plus forts peuvent contenir plus
    d’énergie éolienne. Cette distinction est importante lors de la
    détermination du site d’une éolienne à proximité d’obstacles.

    Vent relatif : vent apparent. Vent rencontré par la pale en mouve-
    ment d’une éolienne lorsqu’elle se déplace dans l’air. Résultat
    de la combinaison du vent réel et du vent créé par les pales alors
    qu’elles se déplacent dans l’air.

    Visibilité : évaluation de la place occupée par une éolienne ou un
    autre objet dans le paysage. La visibilité n’est pas forcément
    une évaluation de l’impact visuel. Un objet visible dans le
    paysage n’est pas forcément source de protestations.

    Visite de site : évaluation du potentiel d’un site pour l’installation
    d’éoliennes. Cette évaluation porte sur les ressources éoliennes
    du site, son accessibilité et les éventuels différends quant à l’uti-
    lisation du terrain.

    Vitesse : vecteur de vitesse et de direction.

    Vitesse de coupure : vitesse de vent à laquelle l’éolienne cesse de
    produire de l’électricité. La vitesse de coupure des éoliennes
    de taille moyenne est égale à 30 m/s. Certaines de ces
    éoliennes n’ont pas de vitesse de coupure, tout comme la plu-
    part des petites éoliennes, mais peuvent freiner ou réguler le
    rotor d’une autre façon. Voir Vitesse d~effiicement.

    Vitesse de démarrage : vitesse minimale à laquelle un rotor d’éo-
    lienne au repos commence à tourner. La vitesse de démarrage
    n’est pas la même que la vitesse d’entrée en production. à
    laquelle l’éolienne commence à produire de l’énergie exploi-
    table. Toutefois, sur certaines petites éoliennes, ces deux vitesses
    sont identiques.

    Vitesse d’effacement : vitesse du vent à laquelle une éolienne
    équipée d’un dispositif d’effacement commence à ralentir. La
    plupart des petites éoliennes commencent à ralentir à 1 5 m/s.

    Vitesse d’entrée en production : vitesse de vent à laquelle une
    éolienne commence à produire de l’électricité. N’est pas
    synonyme de vitesse de démarrage, saufen ce qui concerne les
    éoliennes qui entraînent le rotor à la vitesse de fonctionne-
    ment ou les éoliennes équipées d’alternateurs à aimants per-
    manents. Voir Vitesse de démarrage. Les plupart des spécia-
    listes conviennent que l’abaissement de la vitesse d’entrée en
    production sous la vitesse admise de 4,5 m/s influe peu sur la
    production totale d’énergie.

    Vitesse de pointe du vent : vitesse maximale du vent à un moment
    donné.

    Vitesse de rotation nominale du rotor : vitesse de rotation nomi-
    nale du rotor d’une éolienne lorsqu’il fournit sa puissance
    nominale.

    Vitesse de survie : vitesse maximale de vent qu’une éolienne peut
    supporter sans être gravement endommagée, déterminée lors
    de sa conception. Souvent supérieure ou égale à 55 m/s.

    Vitesse d’orientation : vitesse à laquelle une éolienne à axe hori-
    zontal réoriente sa nacelle en réponse aux changements de
    direction du vent. La vitesse d’orientation des petites éoliennes
    dotées d’un gouvernail est plus élevée que celle des éoliennes de
    taille moyenne utilisant un mécanisme d’orientation actif.

    Vitesse du générateur : nombre de tours par minute.

    Vitesse du rotor : vitesse angulaire du rotor. Souvent exprimée en
    tours par minute.
    Vitesse du vent : vitesse du vent sans le vecteur de direction.

    Vitesse maximale de survie : vitesse maximale qu’une éolienne
    fonctionnant automatiquement et sans surveillance, mais sans
    nécessairement produire d’électricité, peut supporter sans
    endommager ses composants ou perdre sa capacité à fonc-
    tionner normalement.

    Vitesse maximale éprouvée : vitesse maximale qu’une éolienne
    fonctionnant automatiquement et sans surveillance, mais sans
    nécessairement produire d’électricité, a supporté sans endom-
    mager ses composants ou perdre sa capacité à fonctionner
    normalement.

    Vitesse moyenne du vent : vitesse moyenne du vent pendant une
    période donnée (mois, année, interannuelle). C’est une des
    mesures les plus couramment utilisées pour évaluer la res-
    source éolienne d’un site. Toutefois, la vitesse moyenne du
    vent occulte la distribution des différentes vitesses de vent
    relevées pendant la période en question. La densité de puis-
    sance exprimée en W/m2/an est une mesure plus précise du
    potentiel énergétique du vent. Valeur obtenue en divisant la
    somme des différentes vitesses de vent mesurées sur
    10 minutes par le nombre de vitesses de vent relevées. La
    vitesse moyenne de vent occulte la distribution des vitesses
    dans le temps mais c’est la manière la plus simple de mesurer
    les ressources éoliennes.

    Vitesse nominale du vent : vitesse du vent à laquelle l’éolienne
    fournit sa puissance nominale. Les vitesses nominales du vent
    des différentes éoliennes se situent entre 8 m/s et 16 m/s. La
    vitesse nominale du vent peut indiquer le régime de vent pour
    lequel l’éolienne a été conçue. Les éoliennes avec les vitesses
    nominales de vent les plus faibles sont conçues pour des
    régimes de vents faibles.

    Vitesse périphérique : vitesse de l’extrémité d’une pale de rotor en
    mouvement, souvent exprimée en mètre par seconde. La
    vitesse périphérique des éoliennes de taille moyenne à basse
    vitesse se situe entre 50 et 60 m/s. La vitesse périphérique des
    éoliennes de taille moyenne à grande vitesse est comprise entre
    70 et 120 m/s. Le bruit aérodynamique est presque propor-
    tionnel à la vitesse périphérique.

    Voie de migration : large couloir emprunté par les oiseaux migra-
    teurs lors de leur voyage vers leur zone de reproduction.

    Voile : section de tissu fixée aux mâts et au gréement d’un navire
    pour propulser ce dernier en utilisant l’énergie du vent.

    Voiles : les ailes des moulins danois ou hollandais traditionnels
    étaient constituées de voiles drapées sur un cadre en bois. Les
    moulins à vent méditerranéens, notamment espagnols, por-
    tugais et grecs, utilisaient une voilure étendue d’un longeron
    à l’autre, à la manière d’une voile gréée. Dans les années
    1970, l’université de Princeton a expérimenté un rotor bipale
    à voile gréée.

    Volets : gouvernes généralement situées sur le bord de fuite d’une
    aile et destinées à augmenter la traînée du profil aérodyna-
    mique. En aéronautique, les volets sont utilisés pour réduire
    la vitesse de l’air pendant l’atterrissage. Les volets peuvent être
    utilisés sur le bord de fuite des pales des éoliennes pour
    limiter la puissance par grand vent en augmentant la traînée.
    Voir Frein aérodynamique et Ailerons.

    Volt (V) : unité de potentiel électrique ou de force électromotrice
    égale à la différence de potentiel entre deux points d’un
    conducteur électrique lorsqu’un courant de 1 ampère circule
    entre ces deux points en dissipant une puissance de 1 watt.

    Vortex : tourbillon. Masse tournante d’eau ou d’air.

    Vrillage de la pale : différence entre l’angle de la pale à la tige et
    au bout de la pale. Comme la vitesse du vent s’écoulant sur
    les pales varie constamment entre la tige et le bout des pales
    ( les bouts avancent beaucoup plus vite que les tiges), l’angle
    optimal des pales change constamment. Les pales de l’éo-
    lienne danoise de Gedser étaient vrillées de 13 degrés au
    niveau du moyeu et à O degré au bout.

    Watt : unité de puissance égale au produit de la tension et de
    l’intensité.
    Wattheure (Wh) : unité d’énergie électrique égal à la produc-
    tion où l’utilisation d’un watt par heure.
    Wincharger : marque commerciale du chargeur de batterie éolien
    fabriqué aux Etats-Unis entre les années 1930 et 1970.

    Windplant : marque commerciale de Kenetech Windpower
    désignant une centrale éolienne construite par Livermore, un
    fabricant californien aujourd’hui disparu. Cette société a bre-
    veté le fonctionnement à vitesse variable bien que cette tech-
    nique ait déjà été utilisée auparavant, comme le prouvaient de
    nombreux document.

    WMEP : RaWMEP. Rapport annuel du programme scientifique
    de mesure et d’évaluation de l’ISET (Wissenschaftliches Me~
    und Evaluierungsprogramm) sur la productivité des éoliennes
    en Allemagne, issu des données enregistrées sur le terrain.
    pport annuel du programme scientifique de mesure et
    d’évaluation de l’ISET (Wissenschaftliches Mef~ und
    Evaluierungsprogramm) sur la productivité des éoliennes en
    Allemagne, issu des données enregistrées sur le terrain.

    Zaanse Schans : musée en plein air jouxtant Zaandam, en
    Hollande du Nord, exposant des éoliennes en exploitation.

    Zeebrugge : port belge doté d’une digue qui a accueilli la première
    centrale éolienne du monde.

    Zéphyr : dieu grec du vent de l’ouest.